jeudi 7 février 2013

Nouvelle adresse

Mon blogue et le site web de Bongo Créations seront dorénavant hébergés à une seule et même adresse : www.bongocreations.ca. Pour y lire mes plus récents articles ou pour des informations sur Bongo Créations, visitez-le dès maintenant.

vendredi 1 février 2013

Bon relationniste, bon amant

Je rapatrie ici un billet que j'ai écrit il y a quelques mois dans un cours de rédaction en relations publiques. Cet article a eu beaucoup de succès auprès de mes collègues étudiants. En aura-t-il autant sur vous? C'est à voir...


Je me demandais de quelle façon j’aborderais le sujet. J’aurais pu vous insérer une liste, des références, une vidéo et puis voilà! Non. Je ne voulais pas tomber dans le déjà-vu.

Ce matin, après avoir eu un réveil très agréable près de mon amoureux (!), je me suis amusée à imaginer les qualités d’un bon amant et à les comparer à celles d’un bon relationniste. Le résultat surprend par ses similitudes…

Qualité # 1 : Vouloir réussir

Un bon amant veut réussir à satisfaire son partenaire. Cet objectif est primordial et il est prêt à user de tous ses atouts pour y arriver.
Un bon relationniste veut réussir à satisfaire son client. Cet objectif est primordial et il est prêt à user de toutes ses stratégies pour se démarquer.

Qualité # 2 : Bien connaître les besoins

Un bon amant connaît les besoins de son partenaire pour bien y répondre. Il lui posera des questions sur ce qu’il aimerait qu’il lui fasse.
Un bon relationniste connaît les besoins de son client pour bien y répondre. Il lui posera des questions sur ce qu’il aimerait obtenir comme résultat.

Qualité # 3 : Établir un plan

Avant de poser la main sur son partenaire, un bon amant établira un plan de communion. Il créera une ambiance : souper romantique, musique de détente. Ses mots seront judicieusement choisis pour encourager le dialogue.
Avant de poser une action pour son client, un bon relationniste établira un plan de communication. Il proposera des solutions concrètes, avec des mots judicieusement choisis, pour encourager le dialogue entre le client et son public.

Qualité # 4 : Suivre son instinct et s’adapter à toute situation

Un bon amant suit son instinct. S’il sent que son partenaire ne file pas, il reportera ses ébats. Si son partenaire veut passer au lit maintenant, il saura s’adapter.
Un bon relationniste suit son instinct. Si son client commet une erreur, il lui pardonnera ses écarts. Si son client veut passer à l’acte maintenant, il saura s’adapter.

Qualité # 5 : Maîtriser la langue

Un bon amant maîtrise sa langue afin d’effectuer des massages efficaces. Le langage est superflu.
Un bon relationniste maîtrise sa langue afin de livrer des messages efficaces. Le langage ici est primordial.

Qualité # 6 : Être créatif

Un bon amant créatif suggère plusieurs positions à son partenaire car il déteste la routine.
Un bon relationniste créatif suggère plusieurs outils de communication à son client car il déteste la routine.

Qualité # 7 : Utiliser les bons outils

Un bon amant utilise agilement ses bons outils corporels pour amener son partenaire à l’extase.
Un bon relationniste choisit agilement les bons outils technologiques selon les messages à véhiculer et le public ciblé.

Le bon amant et le bon relationniste ont un dernier trait commun : chacun veut s’améliorer. L’expérience vient avec la pratique. Elle ne s’acquiert pas sans effort ni travail. Avec patience, détermination et amour (pour son métier ou pour son partenaire), chacun réussira à se surpasser.

Malgré toutes ces similitudes, faudrait-il déduire que tous les bons relationnistes sont de bons amants? L’êtes-vous?

lundi 7 janvier 2013

Hawaï me voici

(suite du billet intitulé "La princesse et son bal")

Hilo : Big Island

Après 4 jours en mer sur le navire de croisière Golden Princess, où il faisait froid et pas toujours ensoleillé, la terre ferme et la chaleur d'Hawaï sont plus que bienvenues.

La première île que je visite est Hilo, une île volcanique à la fois désertique et luxuriante. Elle a été découverte par l'explorateur James Cook en 1878, mais les Polynésiens y avaient élu domicile dans les années 1100. Elle est surnommée la "Big Island" puisqu'elle est la plus grande île de tout l'archipel d'Hawaï. La plus tranquille aussi. En effet, sa population compte plus de 43 000 habitants, provenant de tous les coins du monde. Notre guide, Pat, est d'ailleurs native de l'Alaska. Elle connaît maintenant l'île comme sa poche.

Premier arrêt : une plantation de café, Hilo Coffee Mill, qui se vante de produire le meilleur café d'Hawaï. Peut-être bien, mais le meilleur café qu'il m'a été permis de goûter m'a été servi en Italie, sur la côte amalfitaine. Le propriétaire du Hilo Coffee Mill, James Thompson, nous apprend comment le fruit de café est cueilli à la main. On lui extrait la pelure, puis le grain de café est séché sur un tamis et passé dans une rôtissoire, jusqu'à consistance voulue. Chose surprenante : le café noir, contrairement à ce que je pensais, est celui qui contient le moins de caféine; le café velouté au goût moins amer en contient donc le plus. Vous savez maintenant ce que vous devez boire afin de vous tenir éveillé! Quoi qu'il en soit, les poules et les coqs errants, eux, sont heureux dans ce paradis de liberté et d'abondance.

Pat nous amène ensuite voir les volcans et son parc national. En chemin, un peu partout, on peut observer la fumée blanche sortant de la terre, résultat de la condensation de l'humidité de la pluie et de la chaleur du roc terrestre. C'est donc un signe que la montagne est un volcan encore actif. Cette fumée contient du dioxyde de soufre qui, respiré à pleins poumons, est toxique.

Le cratère Halema'uma'u du volcan Kilauea est sans contredit un incontournable sur l'île d'Hilo. Ce lac de lave fait près d'un kilomètre de diamètre. Au Musée Thomas A. Jaggar, tout près du cratère, on apprend que les activités sismiques y sont permanentes. Un sismographe enregistre en direct l'activité de la couche phréatique. La dernière éruption de lave à cet endroit a eu lieu en 1924, la lave giclant à plus de 6 000 mètres de hauteur. Au moment de notre passage, heureusement, aucune explosion de lave n'est prévue.

Troisième arrêt : le  Thurston Lava Tube, un tunnel où circulait la lave du volcan Kilauea. Le tunnel fait environ 150 mètres de longueur. On y entre à pied et on y ressort à l'endroit où le tunnel s'est effondré, il y a de ça environ 500 ans. C'est impressionnant - presque sacré - de marcher à cet endroit. La nature ayant repris ses droits rapidement, on voit pendre du plafond les racines des arbres de la forêt qui est au-dessus de nous. Dans cette forêt dense où on se promène ensuite, on ne peut qu'y voir seulement sept variétés de plantes exotiques.

Notre après-midi se poursuit avec un lunch au Volcano Garden Arts, une galerie d'exposition pour les artistes d'Hawaï. Il fait beau, le maître des lieux nous reçoit dans son magnifique jardin gazonné, parsemé de fleurs et de statues. Dès notre entrée dans la boutique, il y règne une paix que notre groupe de huit personnes ne saurait perturber. Excepté le bol de bagues qui tombe tout seul au milieu de nous, on n'y sentait aucune hostilité. À bien y penser, il y avait la chèvre Ernest...  elle accueille les intrépides qui s'en approchent par un coup de cornes bien placé! J'ai bien failli y passer aussi!

Au retour, on arrête à Lua Manu, un endroit sur le bord de la route où on peut regarder, toucher, marcher dans la lave refroidie. À cet endroit, la route a été envahie par de la lave brûlante en 1972. Depuis ce temps, ce site est devenu un attrait touristique. La roche de lave est noire, trouée par l'air, avec des reflets de différentes couleurs brillant au soleil. À quelques mètres de là, une autre route est encore fermée à cause d'une coulée de lave.

Pour clore notre visite d'Hilo, Pat nous amène magasiner au Big Island Candies, grand producteur de chocolat à base de noix de macadam. Le macadam étant cultivé en grande quantité à Hawaï. C'est un pur délice!
 
À notre retour au bateau, vers 16 h, Pat nous montre un panneau sur le bord de la route, qui doit bien mesurer 6 pieds de hauteur, et qui spécifie : "Niveau d'atteinte de l'eau lors du dernier tsunami". C'est bien vrai. Le port d'Hilo a déjà vécu des moments très difficiles, plusieurs tsunamis ayant dévasté cette région de l'île. Même si Hawaï semble paradisiaque la plupart du temps, les éléments naturels la menacent toujours : tremblements de terre, coulée volcanique, tsunamis, tempêtes tropicales.
 
Exceptionnellement, aujourd'hui, il ne pleut pas à Hilo. La princesse retourne à son nid sur le Golden Princess.
 
 
(À suivre dans un prochain billet : Une journée dans la ville d'Hawaï 5-0 : Honolulu)

samedi 5 janvier 2013

La princesse et son bal

Je me sens comme une princesse. Sans être riche comme elle, je suis riche de l'amour que les gens me portent. À Noël, mon conjoint m'a offert la plus belle bague à diamant de la terre, celle qui signifie : "Je t'aime et je veux m'engager envers toi pour le reste de ma vie..." J'en ai eu les larmes aux yeux. Nos grands enfants peuvent en témoigner, ils étaient tous là. Je ne m'attendais pas à me fiancer une 2e fois dans ma vie, à l'âge de 47 ans. Je suis privilégiée.

Le carrosse doré

Puis, le 2 janvier, la princesse monte à bord de son carrosse doré. Je parle bien sûr du navire de 108 865 tonnes de la compagnie Princess Cruises, le Golden Princess. Nous partons de Los Angeles à destination d'Hawaï, pour une durée de 14 jours de croisière. Notre chambre nuptiale est pourvue d'un balcon, au 12e étage (Aloha) d'un bateau de 2500 passagers et de 1100 membres d'équipage. Étant donné que c'est notre 3e croisière avec Princess, ils nous ont donné la meilleure des chambres avec balcon. J'ai le rhume, mais ça ne fait rien. Je me sens voler sur les vagues, je suis aux oiseaux!

Que le bal commence...

Le port de Los Angeles à San Pedro est le port le plus grand et le plus occupé que j'ai vu jusqu'à maintenant. Du dernier pont du navire, on peut y voir les immenses grues qui dirigent les conteneurs destinés à être transportés vers d'autres rives, bien souvent de l'autre côté de l'océan Pacifique. Des centaines de camions attendent le chargement de leur conteneur avant de prendre la route.

Un petit cocktail sur le pont du 14e étage nous attend. Le vent nous fouette. C'est un peu frisquet en ce mois de janvier, il fait environ 15 degrés Celcius, même s'il n'y a aucun nuage. En sortant du port pour se diriger vers le large, on observe des otaries qui s'agrippent à une bouée. Leur spectacle est plutôt rigolo.

Une fois rendus au large, on soupe au restaurant Canaletto, où on rencontre un couple de Hong-Kong qui demeure en Californie. Les Chung parlent le cantonais (langue chinoise) et un peu l'anglais, avec un accent assez difficile à comprendre - du moins pour moi. Comme dépaysement, on ne fait pas mieux!

Durant 4 jours en mer, on participe aux activités du bateau : Zumba, visionnement de films sur l'écran géant en plein air Movies under the stars, spectacles Showtime avec les danseurs et chanteurs de la troupe du bateau. Le groupe musical "String quartet Paradise", originaire de l'Ukraine, nous divertit de ses mélodies classiques. Les quelques fois où on ose le nez dehors, on joue au Shuffleboard, mais c'est tellement venteux que les palets vont soit trop vite, soit trop lentement. J'aurais pu perdre une chaussure sur le pont comme dans Blanche Neige, mais c'est plutôt la casquette de mon conjoint qui passe par-dessus bord!

Ainsi débute notre magnifique croisière à bord du Golden Princess. Le bal ne commence réellement que le 7 janvier, où on arrive enfin à Hawaï, destination tout droit sortie de mes rêves d'enfance...

(Ne manquez pas "Hawaï me voici", qui sera publié sous peu.)

jeudi 27 décembre 2012

Le début du monde

La fin du monde que plusieurs croyaient arrivée est derrière nous. Le 21 décembre 2012 était finalement une journée comme les autres pour la plupart d'entre nous, bien qu'un Québécois sur dix croyait son heure venue. Les Chinois le croyaient dans une proportion de 1:5. Assez c'est assez. Il n'y a pas eu de millions de morts sur la planète, il n'y a pas eu de tsunami nous emportant tous dans le fond des mers.

Le terme "fin du monde" est galvaudé depuis des lustres pour annoncer une catastrophe qui n'arrête jamais d'être reportée. Je me suis interrogée sur les gens qui y croyaient dur comme fer. Que font-ils maintenant? À quoi pensent-ils? Se sentent-ils un peu niais d'avoir cru en une pareille duperie?

La communication positive pour la mobilisation

Le monde est peuplé de gens influençables, mais aussi d'influenceurs. Ces derniers ont certainement à voir avec la crédulité des plus faibles. Tout est une question de confiance. Les leadeurs annoncent des évènements à venir avec tant de conviction que les suiveurs ne peuvent que les croire. C'est le phénomène du pêcheur et du poisson. Pour qu'on appelle un pêcheur pêcheur, il faut un poisson au bout de l'hameçon. Sinon la ligne à pêche est inutile. Similairement, la communication ne passe plus quand personne n'est là pour gober l'information.

Sachant cela, je propose qu'on se questionne sur les vraies valeurs d'un peuple.  Plutôt que de croire en une catastrophe et ainsi créer la peur chez les gens, pourquoi ne transforme-t-on pas cette énergie en énergie positive en générant l'espoir d'un monde meilleur? L'espoir n'est pas suffisant. Posons des actions concrètes. Des initiatives environnementales pour protéger la planète (diminution des polluants), l'abolition des armes, le retrait des matières néfastes pour la santé (gaz à effet de serre, cigarette, drogue, etc.), n'en sont que quelques exemples. Plus que jamais, l'entraide doit faire partie intégrante de nos vies.

Ce pourrait être le début d'un monde. Les gens seraient remplis d'espoir, se sentiraient valorisés - même les plus faibles! - puisqu'ils contribueraient à faire des heureux autour d'eux. Les leadeurs utiliseraient leur savoir-faire pour propager des nouvelles encourageantes et pour mobiliser les troupes à l'action. Bouger est bon pour la santé. Alors, bougeons pour la cause : le début du monde!

Je suis rêveuse, certes, mais je crois en des valeurs justes. Le négatif devrait être aboli. Ne gardons que le bon dans nos vies. Le monde n'en deviendra que meilleur. En cette fin d'année 2012, remontons-nous les manches et travaillons à un "début du monde". Comme si la fin du monde arrivait demain.

lundi 24 décembre 2012

Mes souhaits solennels en ce Noël

À tous ceux et celles qui me sont chers - parents, amis, clients -, je vous offre ce cadeau. Vous êtes mon inspiration.

Pour Noël,
Je vous souhaite des ailes, pour voler vers l’arc-en-ciel,
une santé sensationnelle, pour répondre à l’essentiel,

une étincelle, pour faire briller vos prunelles,

une nacelle, pour fuir le monde cruel,
une pelle, pour jeter ce dont vous n’êtes pas fier à la poubelle,

du miel, pour adoucir votre ciel devenu rationnel,
de la cannelle, pour épicer vos plaisirs charnels,

des bébelles, pour divertir votre cervelle,
un colonel, pour conquérir votre clientèle,

et des courriels, pour valider vos amitiés inconditionnelles.
Aussi, je vous souhaite une famille exceptionnelle, autour d’un bon souper aux chandelles, pour accueillir l’année nouvelle!

Joyeux Noël!

mardi 18 décembre 2012

Mes souhaits pour BonGo Créations en 2013

Ayant une créativité débordante, j'ai toujours aimé inventer et raconter des histoires, d'aussi loin que je me souvienne. Lorsque mes enfants étaient petits, bien que je leur faisais la lecture de livres jeunesse, je leur racontais aussi des histoires de mon cru, souvent loufoques, qui partaient d'un mot, d'un personnage, d'un évènement banal. Elles finissaient toujours en "monstrueuses aventures rocambolesques". Mes enfants ayant grandi, je réserve maintenant cette créativité mise en veilleuse pour mes clients - ou ceux en devenir.

Vous le savez, je viens de créer mon entreprise : BonGo Créations. Son slogan : Du contenu au coeur de vos actions.  BonGo Créations offre aux PME des services de rédaction personnalisée pour répondre à leurs initiatives de communication (site web, intranet, journal d'entreprise, médias sociaux, relations publiques, documents corporatifs ou administratifs, publicité, etc.). Des services-conseils en communication, en révision de textes et en traduction sont aussi offerts, avec l'aide de collaborateurs.

Un nom d'entreprise à mon image

Pourquoi "Créations"? Demandez à mon conjoint, c'est lui qui me l'a proposé! Il me connait un peu... je ne peux rien lui cacher.

"BonGo" alors? C'est le nom de mon perroquet gris d'Afrique. Aucun rapport avec des services de rédaction...  ou plutôt si! Hasard? Décortiquez le mot, ça vous en fait deux : "Bon" et "Go". Comme dans l'exemple : "Je n'attends qu'un bon Go de votre part et ainsi commence la belle aventure de notre collaboration!" (Hum!... Subliminal...)

Le mot "Go" pour moi est générateur d'actions, comme dans "Passez GO et récoltez 200 $". Cette action génère des dollars, et "la madame" est heureuse. En même temps, poser une "bonne" action est très valorisant. Cela nous ramène à la période des fêtes, qui sollicite notre générosité à poser de bonnes actions. 

En 2013

En tant que nouvelle entrepreneure, je me suis demandé ce que je pourrais me souhaiter pour l'année 2013. La liste pourrait être longue, autant la raccourcir à sa plus courte expression :
  • Créer un bon plan d'affaires
  • Créer une image de marque à mon image
  • Créer une campagne promotionnelle pour faire connaitre BonGo Créations
  • Créer du contenu percutant pour mes clients actuels
  • Créer un réseau de bons collaborateurs
  • Créer une liste de clients potentiels
  • Créer un site web
  • Créer un système comptable simple et efficace
Ai-je besoin de vous convaincre encore que "créer" fait toujours partie de ma vie?

En 2013, je me souhaite de belles histoires à partager avec vous...