mercredi 31 octobre 2012

Un plan numérique : un rêve réalisable pour le Québec?

Qui n'a pas rêvé de faire son rapport d'impôt en quelques minutes? De voter à partir de son lap top?

Je suis certaine qu'un jour on aura un ministre du numérique au Québec. Parce que la tendance est là, à l'international. J'ose espérer que le Québec ne veut pas être celui qui traîne de la patte, qui ne veut pas passer pour un peuple de "suiveux".  Le besoin y est aussi. Je parle ici d'un projet rassembleur qui toucherait toutes les sphères d'un gouvernement : l'éducation, l'économie, la santé, le transport et j'en passe...

Peu de pays jusqu'à maintenant ont adopté le numérique comme mode de vie. L'Australie, l'Estonie et la Malaisie sont quelques-uns qui l'ont fait. J'aime bien la citation de Claude Malaison, dans son dernier billet : "Le gouvernement doit mettre en place les conditions gagnantes mais c’est aux entreprises de créer la richesse numérique reliée aux données et au savoir mais pour cela, il faut travailler ensemble."

Vous me direz : le numérique est déjà présent. Pourquoi en vouloir davantage? Doit-on le rendre omniprésent? Je comprends, je suis la première à dire que partout, on nous bombarde de données numériques : téléphones intelligents, télé numérique, tablettes numériques, appareils photos numériques, divertissement numérique, logiciels ultraperformants qui pensent à notre place... Y a-t-il place aussi à l'intelligence humaine, où hommes et femmes se concerteraient sur la question du "savoir numérique", pour le bénéfice de toute notre société?

Je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame autour d'une future proposition d'un plan numérique pour le Québec, formé par un comité d'acteurs bénévoles du numérique québécois. Font partie de ce comité : je cite Michelle Blanc (voir sa bio), et Claude Malaison, fondateur du Webcom-Montréal, blogueur et propriétaire d'Émergence Web, et en l'occurrence, mon ex-professeur sur les médias sociaux à l'UdM (C'est même son anniversaire aujourd'hui, jour de l'halloween!). C'est grâce à lui si je m'intéresse au web 2.0. Il a su partager sa passion avec ses étudiants et les intéresser en leur faisant connaître des intervenants du milieu (dont Michelle). D'autre membres du comité sont :  Cyrille Béraud,. Michel Chioini, Mario Asselin, Sylvain Carle, René Barsalo, Michel Cartier et Hervé Fischer.

J'ai très hâte de voir leurs recommandations pour le Québec. Je terminerais en vous présentant ces trois entrevues qui ont été dirigées par Michelle Blanc durant les dernières élections, où elle avait interviewé tous les candidats des différents partis politiques, sur leur vision du numérique au sein du gouvernement. Voyons ce qu'ils avaient à dire à ce sujet...
 



Entrevue avec François Legault
 
Et vous... Souhaitez-vous un ministre du numérique au Québec? Si oui ou non, pourquoi?



vendredi 12 octobre 2012

Entrepreneure... MOI?


Pourquoi me partirais-je en affaires? J'y réfléchis depuis quelques semaines. En fait depuis que j'ai perdu mon emploi et commencé à suivre des ateliers chez André Filion et Associés. Je devais faire un test en ligne sur mon bilan professionnel. Par hasard, je suis tombée sur un test "Seriez-vous un bon entrepreneur?" MOI?

Les résultats du test m'ont surpris. Je "score" dans presque toutes les catégories comme ayant un maximum de caractéristiques de la parfaite entrepreneure. J'ai toujours pensé qu'avoir la fibre entrepreneuriale, c'était inné. Faut croire que non, ou bien je me suis bien caché de le montrer.

Même s'il est vrai que j'ai participé fortement à la mise sur pied de trois entreprises du temps où j'étais mariée à un entrepreneur né, de surcroît bachelier en marketing, je ne me voyais pas du tout comme une fonceuse voulant vendre ses services. Je me tenais plutôt dans l'ombre.

Qu'est-ce qui a changé chez moi? Le fait d'avoir acquis de la maturité, de la confiance en moi? De fréquenter des entrepreneurs? De côtoyer des universitaires étudiant en gestion? Quoi qu'il en soit, je dois faire cette série d'exercices.
  1. Assister à une rencontre d'information donnée par la SODET de ma région.
  2. Rencontrer un conseiller en entrepreneuriat d'Emploi-Québec.
  3. Lire ce blogue: Dans la tête d'une entrepreneure...  J'aime bien son auteure, Kim Auclair, que j'ai connue en twittant. Blogueuse, présidente et animatrice de communauté web chez niviti, en plus d'être fondatrice de MacQuébec, elle a certainement beaucoup de choses à m'apprendre en la matière.
  4. Parler à d'autres travailleurs autonomes de leur expérience. À cet effet, j'ai déjà commencé en me joignant aux groupes linkedin  "Entrepreneuriat et développement d'entreprise", "Pigistes.ca" et "Travailleurs autonomes - Trucs & astuces". J'ai aussi une liste de personnes que je connais personnellement qui se sont lancés en affaires. Écouter leur expérience sera bénéfique pour prendre ma décision.
Par la suite, je me lance ou pas. Si la réponse est OUI, alors je travaillerai à établir mon plan d'affaires, solliciter des clients potentiels et participer à des 5@7 de réseautage.

Je cherche déjà un slogan pour Rédac'Action, qui offrirait des services de rédaction sur mesure, en tenant compte que :
Rédiger est ma force.
Créer est ma passion.

Que pensez-vous de : "Rédac'Action, créateur de contenu à la mesure de vos ambitions"?

mercredi 3 octobre 2012

10 raisons inédites de bloguer

Vous savez peut-être que mon poste de travail en communication a été aboli dernièrement. Je me retrouve donc sans emploi, pour la première fois de ma vie, à errer ici et là à la recherche d'un employeur potentiel. Bien sûr, je veux montrer ce dont je suis capable à une future entreprise qui voudra bien de mes services. Le web regorge de sites populaires de recherche d'emploi : isarta, Le Grenier aux nouvelles, espresso-jobs, Infopresse, lentremetteuse, jobboom et Workopolis. À bien y réfléchir, après avoir fait mon bilan professionnel, j'en viens à ce constat : comment me démarquer face à la concurrence dans le monde de la rédaction? Réponse : PAR MON BLOGUE!

Rédac'Action, c'est mon espace personnel, une façon que peuvent avoir tous mes lecteurs pour mieux me connaître. Pourquoi ne pas l'utiliser au maximum? Le livre m'ayant inspiré ce billet, a été écrit sous la direction de Claude Malaison, président d'ÉmergenceWeb : "Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires?" On y cite les 10 raisons pour lesquelles on blogue en affaires : pour influencer, vendre, informer, apprendre, se définir, réseauter, être vu, communiquer, provoquer et se souvenir.

Voici donc MES 10 raisons pour lesquelles je blogue, dans un contexte d'arrêt de travail.

Raison # 1 :
Pour passer le temps. Me retrouver sans rien faire, après tant d'années consécutives sur le marché du travail, ça peut chambouler un quotidien. Bloguer peut combler ce vide.

Raison # 2 :
Écrire me manque. Mon travail consistait à écrire une bonne partie de la journée : des nouvelles, des avis, des courriels, etc. Bloguer me permet de faire ce que je sais faire de mieux : rédiger.

Raison # 3 :
Pour apprendre. Voilà une des raisons que j'ai volée au livre, dans la section décrite par Mario Asselin. Sans s'en rendre compte, sur le marché du travail, on assimile toutes sortes de notions. On les retransmet autrement, soit dans une conversation orale, soit par le biais de nos écrits. Nos apprentissages tiennent notre cerveau en éveil. Seule à la maison, bloguer m'oblige à chercher les meilleures sources d'apprentissage.

Raison # 4 :
Pour communiquer (Que Marc Snyder me pardonne!). Au travail, on n'arrête pas de communiquer. Avec nos collègues, patrons, fournisseurs, clients. L'interaction y est omniprésente, du moins dans mon cas elle y était. Je ne veux pas ressentir l'isolement, donc bloguer me fait interagir avec des pairs (autres blogueurs).

Raison # 5 :
Pour me faire plaisir. En effet, le mot "plaisir" pris dans le sens de "passion pour l'écriture". S'aimer est si important, il faut prendre le temps de s'octroyer ces petits moments en faisant ce que l'on aime le plus. Bloguer m'amuse parce que je peux jouer avec les mots.

Raison # 6 :
Pour démontrer mon savoir-faire. Quelle entreprise voudrait d'une personne qui n'a aucune compétence? Mon savoir-faire à moi, c'est de bien communiquer mes idées (parfois celle des autres, dans un contexte d'affaires!), et d'accueillir avec plaisir les idées des autres, dans le but d'arriver à un résultat commun. Mon leadership et mon esprit d'équipe me permettent d'y arriver à tout coup! Bloguer permet de vendre mes compétences.

Raison # 7 :
Pour démontrer mon savoir-être. Sans vouloir me jeter des fleurs sur le web (je suis modeste!), on m'apprécie pour mon écoute active, ma bonne humeur, ma minutie et ma discrétion. Bloguer me permet de vous présenter l'authenticité de ma personnalité.

Raison # 8 :
Pour démontrer mon savoir. Je suis une rédactrice-créatrice-auteure-réviseure-communicatrice professionnelle. J'ai plusieurs années d'expérience à mon actif. Je peux tant travailler en communication interne (intranet, journal d'entreprise) ou externe (site web, infolettre et médias sociaux). Rédiger des documents tant pour les relations publiques que pour des besoins promotionnels. Avec 2 certificats en poche acquis à l'Université de Montréal, un en rédaction et l'autre en communication appliquée, je poursuis mes études aux H.É.C. en gestion des ressources humaines. Je désire terminer un B.A.C. par cumul de certificats. J'excelle dans les relations interpersonnelles, d'où mon intérêt pour les RH et la gestion de personnel. J'ai aussi un intérêt marqué pour les voyages - comme vous l'aurez constaté à la lecture de mes billets précédents. Bloguer permet de vous informer sur mes expériences passées.

Raison # 9 :
Pour laisser mon empreinte littéraire. Un autre de mes rêves, hormis finir mon B.A.C., est de publier un roman un jour. Mon esprit de création est en constante ébullition. Qui a dit que la publication n'existait que sur papier? Avec le web, il est maintenant possible de lire en ligne des romans. Sait-on jamais... Bloguer laisse toujours des traces.

Raison # 10 :
Pour croire en un avenir meilleur. S'inventer un futur qui commence par : "Il était une fois, un blogue..." et qui finit par : ... "et elle fut heureuse et eut beaucoup de propositions." Bloguer est un départ pour une destination inconnue qui mérite d'être visitée.

Maintenant que je vous ai exposé pourquoi je blogue, à vous la parole. Dites-moi vos raisons, faites-moi connaître votre blogue et vos motivations à bloguer. Je vous promets une référence gratuite dans un prochain billet... (Marketing 2.0) ;)