jeudi 27 décembre 2012

Le début du monde

La fin du monde que plusieurs croyaient arrivée est derrière nous. Le 21 décembre 2012 était finalement une journée comme les autres pour la plupart d'entre nous, bien qu'un Québécois sur dix croyait son heure venue. Les Chinois le croyaient dans une proportion de 1:5. Assez c'est assez. Il n'y a pas eu de millions de morts sur la planète, il n'y a pas eu de tsunami nous emportant tous dans le fond des mers.

Le terme "fin du monde" est galvaudé depuis des lustres pour annoncer une catastrophe qui n'arrête jamais d'être reportée. Je me suis interrogée sur les gens qui y croyaient dur comme fer. Que font-ils maintenant? À quoi pensent-ils? Se sentent-ils un peu niais d'avoir cru en une pareille duperie?

La communication positive pour la mobilisation

Le monde est peuplé de gens influençables, mais aussi d'influenceurs. Ces derniers ont certainement à voir avec la crédulité des plus faibles. Tout est une question de confiance. Les leadeurs annoncent des évènements à venir avec tant de conviction que les suiveurs ne peuvent que les croire. C'est le phénomène du pêcheur et du poisson. Pour qu'on appelle un pêcheur pêcheur, il faut un poisson au bout de l'hameçon. Sinon la ligne à pêche est inutile. Similairement, la communication ne passe plus quand personne n'est là pour gober l'information.

Sachant cela, je propose qu'on se questionne sur les vraies valeurs d'un peuple.  Plutôt que de croire en une catastrophe et ainsi créer la peur chez les gens, pourquoi ne transforme-t-on pas cette énergie en énergie positive en générant l'espoir d'un monde meilleur? L'espoir n'est pas suffisant. Posons des actions concrètes. Des initiatives environnementales pour protéger la planète (diminution des polluants), l'abolition des armes, le retrait des matières néfastes pour la santé (gaz à effet de serre, cigarette, drogue, etc.), n'en sont que quelques exemples. Plus que jamais, l'entraide doit faire partie intégrante de nos vies.

Ce pourrait être le début d'un monde. Les gens seraient remplis d'espoir, se sentiraient valorisés - même les plus faibles! - puisqu'ils contribueraient à faire des heureux autour d'eux. Les leadeurs utiliseraient leur savoir-faire pour propager des nouvelles encourageantes et pour mobiliser les troupes à l'action. Bouger est bon pour la santé. Alors, bougeons pour la cause : le début du monde!

Je suis rêveuse, certes, mais je crois en des valeurs justes. Le négatif devrait être aboli. Ne gardons que le bon dans nos vies. Le monde n'en deviendra que meilleur. En cette fin d'année 2012, remontons-nous les manches et travaillons à un "début du monde". Comme si la fin du monde arrivait demain.

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