Tallin est située en Europe du Nord, dans la partie nord-est de la mer baltique. On y parle l'estonien. Plusieurs habitants se débrouillent aussi en anglais. La ville a acquis son indépendance de la Russie en 1918. Dépaysement garanti!
La ville est jeune, les habitants sont grands, pour la plupart. Très gentils aussi. Ils aiment les touristes, ça se voit... et les chiens aussi! À notre arrivée vers 11 h, il fait assez beau mais peu à peu les nuages couvrent le ciel. On décide quand même de visiter en autobus Hop on Hop off. Écouteurs aux oreilles, on synthonise le poste français et on peut ainsi suivre le tour de ville. Voir les monuments, statues, maisons anciennes. On descend à une station pour y découvrir une ville médiévale et ses forteresses.
Pendant que BOBBY et SAROU montent sauver la princesse au haut de la tour pour 2 euros, moi, tout en bas, je sape de la soupe au sanglier, une spécialité à seulement 1 euro. Si je décide de leur chanter une chanson, alors ils nous donnent une cueillère pour manger - ou boire! - la potion. J'ai décidé de me taire. BON BERGER aussi.
Excellent, par ailleurs, ce bouillon un peu bizarre. Première fois que je goûte à du sanglier. Je me voyais à l'époque des chevaliers, qui se réunissaient autour d'une bonne soupe chaude pour oublier la grisaille du temps qu'il fait. Ils te la servent dans un bol creux qui semble avoir été taillé au couteau à même l'écorce d'un arbre. Les grosses marmites dans lequel ce liquide ambré bout ressemble à la marmite du druide dans laquelle Obélix est tombé quand il était petit.
J'oubliais de vous dire. En 1997, Tallin a été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ça en fait un des 911 sites au monde reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle. La relation entre culture et nature y est respectée, pour le bien des générations futures. Pas mal, non?
Bon, je retourne au bateau. Voilà que j'ai faim et qu'on a perdu l'arrêt d'autobus! Cette soupe au sanglier est loin derrière... Tant pis, ça se fait à pied. On se retrouve facilement, on n'a qu'à suivre l'air marin. En chemin, on croise des maisons délabrées entre des grands magasins, des petites rues pas très rassurantes et des boulevards.
Le soir venu, le soleil ne finit plus d'ensoleiller. Il est plus de minuit. Ah, c'est ça qu'on appelle les nuits blanches? Pourtant, vu de mon balcon, le ciel est rouge. La potion du druide m'aurait-elle rendue daltonienne?
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