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mardi 3 juillet 2012

Roses et sexe à Kiel

J'ai piqué votre curiosité par mon titre "allumeur" ? Sans plus attendre, je commencerai donc par vous parler de sexe, puisque c'est le sujet qui a été mis sur le tapis dès notre arrivée à Kiel,en Allemagne, à 8 h 30 le matin.

Kiel pour le sexe
 
Notre guide allemande, Sabine, nous fait passer à travers la ville portuaire. Tout bon port qui se respecte doit accueillir les gens de la mer: matelots et navigateurs désirant se payer quelque plaisir charnel. C'est pourquoi les rues près du port sont peuplées de sexe shop, de bars de danseuses, de coins miteux. L'industrie du sexe fait partie du paysage et enlève un peu le goût aux touristes comme je suis d'aller y déposer mon 2e pied.

Kiel pour tout le reste

C'est en sortant de Kiel que je peux mieux apprécier l'Allemagne nordique. Je m'attendais à voir de rutilantes voitures rouler à 200 km/h. Ce n'est pas le cas. Les Allemands sont plus raisonnables que je ne le croyais sur la vitesse. Ils conduisent sécuritairement. On passe à-travers la campagne allemande, qui n'est pas très différente de la campagne québécoise, avec des champs, des pâturages, des animaux de la ferme. L'exploitation du bétail y est quasi inexistante, sauf pour les vaches laitières, car c'est la production qui coûte le plus cher dans cette région d'Holstein.

Le Château d'Eutin, à Eutin
On passe à pied devant le Château de Plön, situé sur le bord d'un lac, où les limettiers s'étalent de chaque côté de ses chemins privés.

Partout, les roses embaument. Le gouvernement encourage la population à planter des rosiers. Dans les rues, on ne voit que ça. Entre les maisons coquettes.À Plön et à Eutin. Cette visite est calmante et enivrante, comme le parfum des roses.

Après le lunch, on embarque sur un bateau mouche. Ce tour nous amène sur 4 lacs communiquants. Assez endormant comme promenade. À la sortie du bateau, l'autobus nous attend pour aller visiter une usine de soufflage du verre. Je découvre comment les artisans, armés de leurs outils brûlants, peuvent affronter la chaleur torride des fours en été. J'aurais aimé acheter plusieurs articles en verre soufflé à la boutique, mais ma logique me disait qu'ils se casseraient à coup sûr dans mes valises.

De retour sur l'Eurodam, j'observe les goélands sur le pont. Je vous laisse sur cette image, captée au vol avec mon appareil photo.


samedi 30 juin 2012

Stockholm? Avec plaisir!

De l'eau, de l'eau, rien que de l'eau. Stockholm est la capitale de la Suède et son centre-ville est constitué de 14 îles. 57 ponts les relient. Que l'on soit partout, on est sur le bord de l'eau. Le moyen idéal pour s'y promener est, bien sûr, le bateau. On fait le reste à pied.

Je débute ma journée en visitant le Musée Vasa.Un bateau  L'histoire de ce navire, le Vasa, fini de construire en 1628, est plutôt cocasse. Alors que la Suède était maître du savoir faire en navigation, et qu'il gagnait toutes ses batailles navales, ce navire, plus prestigieux et plus riche, coula après avoir parcouru à peine... un kilomètre! Il a passé 333 ans au fond de la mer, tout près du port de Stockolm. L'épave a été renflouée en 1961 et sa restauration a permis d'en faire un musée. Deux heures à l'intérieur, ce n'est pas assez. Une journée serait mieux, tellement c'est intéressant. On y voit des sculptures, des ossements d'équipage, des reconstitutions de visages en cire (c'est comme s'ils étaient vivants), des pièces du navire. On nous explique aussi comment ils ont pu sortir ce navire de l'eau. C'est une visite incontournable.

Palais royal de Stockholm

Le Palais royal (Kungliga Slottet) mérite aussi une longue visite. Le roi Carl XVI Gustaf y habite encore. Plusieurs pièces qu'on peut visiter servent de salles de réunion pour les membres proches de la famille royale. Le palais est immense. La visite comporte plusieurs stations : les appartements royaux, la garde royale, les armureries, la chapelle... et on finit par les trésors royaux. C'est dans cette dernière section que j'ai failli m'évanouir. Sans blague! Les couronnes royales et joyaux de la couronne m'ont fait de l'effet. Pour les voir, on voit descendre dans une grotte où l'air est rare et l'espace restreint. Il y fait très chaud. Je n'ai plus de réserves d'énergie. Je dois m'asseoir à terre, la tête entre les jambes. Mon BON BERGER, SAROU et BOBBY ne savent pas quoi faire. Après avoir repris un peu de couleur, les jambes molles, je monte péniblement les escaliers, à la recherche d'air frais. Dès que j'arrive en haut, je mange une orange. Ouf! Ça va mieux. C'est instantané. C'est fou comme mon système ne tolère pas le manque d'air... et de sucre.
Gamla Stan à Stockholm

Tout près du Palais royal se situe la vieille ville, Gamla Stan. On erre entre ses ruelles et rues pavées. C'est le centre historique médiéval le mieux préservé au monde. On y retrouve le Musée Nobel, des boutiques d'artisanat, des cafés avec terrasses, des galeries d'art, des églises... et un magasin d'articles médiévaux. Inutile de vous dire que BOBBY ne se décidait plus sur le type de souvenir à y acheter. Je suis repartie avec une corne de taureau dans laquelle on se verse à boire.

Se promener à Stockholm coûte cher. Pour un lunch sans fla-fla ni dessert pour 4 personnes, ça nous coûte 152 $. À ce prix, les toilettes dans la cave sont gratuites et ils fournissent les couvertures chaudes sur les terrasses.

Malgré le coût de la vie exhorbitant, Stockholm est magnifique. Pour les amateurs de bateaux, c'est l'endroit rêvé. Pour acheter une île, vous avez le choix car l'archipel en compte 30 000. Beaucoup de Suédois possèdent des chalets d'été à Stockholm, ça leur fait oublier la trépidité de leur magasin IKEA

La journée passe vite. On retourne sur l'Eurodam. Les goélands nous suivent durant les deux heures qui suivent notre sortie de l'archipel de Stockholm. Des navires à la queue-leu-leu. De la bonne bouffe pour eux. Un plaisir pour les passagers.

Retourner à Stockholm? Avec plaisir!

mardi 26 juin 2012

Sauvez la princesse, moi je mange une bonne soupe au sanglier

Tallin, capitale de l'Estonie, est notre premier port d'escale de notre croisière sur l'Eurodam d'Holland America. J'avance l'heure d'une heure par rapport à Paris.  En tant que canadienne, je n'ai pas besoin de visa pour entrer au pays.

Tallin est située en Europe du Nord, dans la partie nord-est de la mer baltique. On y parle l'estonien. Plusieurs habitants se débrouillent aussi en anglais. La ville a acquis son indépendance de la Russie en 1918. Dépaysement garanti!

La ville est jeune, les habitants sont grands, pour la plupart. Très gentils aussi. Ils aiment les touristes, ça se voit... et les chiens aussi! À notre arrivée vers 11 h, il fait assez beau mais peu à peu les nuages couvrent le ciel. On décide quand même de visiter en autobus Hop on Hop off. Écouteurs aux oreilles, on synthonise le poste français et on peut ainsi suivre le tour de ville. Voir les monuments, statues, maisons anciennes. On descend à une station pour y découvrir une ville médiévale et ses forteresses.

Pendant que BOBBY et SAROU montent sauver la princesse au haut de la tour pour 2 euros, moi, tout en bas, je sape de la soupe au sanglier, une spécialité à seulement 1 euro. Si je décide de leur chanter une chanson, alors ils nous donnent une cueillère pour manger - ou boire! - la potion. J'ai décidé de me taire. BON BERGER aussi.

Excellent, par ailleurs, ce bouillon un peu bizarre. Première fois que je goûte à du sanglier. Je me voyais à l'époque des chevaliers, qui se réunissaient autour d'une bonne soupe chaude pour oublier la grisaille du temps qu'il fait. Ils te la servent dans un bol creux qui semble avoir été taillé au couteau à même l'écorce d'un arbre. Les grosses marmites dans lequel ce liquide ambré bout ressemble à la marmite du druide dans laquelle Obélix est tombé quand il était petit.

Tiens, il pleut à gros bouillons, maintenant. Vite, chevaliers, courons nous mettre à l'abri! Quelques minutes passent. Les travailleurs de la restauration à Tallin ne sont pas nerveux. Le toit de toile est en train de nous tomber dessus, tellement l'eau s'y accumule. Pas grave! On s'étire le bras et on fait tomber l'eau à côté. Voilà! Toutes les tables sont trempées, et les attablés aussi. Les gens rient, c'est ça les vacances. On a froid, mais c'est pas grave, on est en vacances!

 J'oubliais de vous dire. En 1997, Tallin a été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ça en fait un des 911 sites au monde reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle. La relation entre culture et nature y est respectée, pour le bien des générations futures. Pas mal, non?

Je visite aussi la cathédrale Alexander Nevski qui lui a été dédiée en 1242. Cette cathédrale est la plus grande et plus riche église orthodoxe de l'empire russe en Estonie. Elle est située au sommet de la colline de Toompea, devant le château. La pratique religieuse en Estonie n'est pas très élevée : seulement 20 % de la population. De ce nombre, 30 % sont luthériens, 28 % orthodoxes et seulement 3 % catholiques.
Mais cette ville n'est pas seulement le Moyen Âge et ses vieilles rues de galet en haute ville. La grande et basse ville est aussi très moderne, avec ses immeubles très hauts. Site intéressant sur Tallin (tout y est en français) : Tourisme à Tallin.

Bon, je retourne au bateau. Voilà que j'ai faim et qu'on a perdu l'arrêt d'autobus! Cette soupe au sanglier est loin derrière... Tant pis, ça se fait à pied. On se retrouve facilement, on n'a qu'à suivre l'air marin. En chemin, on croise des maisons délabrées entre des grands magasins, des petites rues pas très rassurantes et des boulevards.

Le soir venu, le soleil ne finit plus d'ensoleiller. Il est plus de minuit. Ah, c'est ça qu'on appelle les nuits blanches? Pourtant, vu de mon balcon, le ciel est rouge. La potion du druide m'aurait-elle rendue daltonienne?

samedi 23 juin 2012

À bord de l'Eurodam

Après un vol de plus de 2 heures avec Air France, j'arrive à Copenhague, au Danemark. En passant, petit conseil : ça vaut la peine de prendre un vol avec Air Transat jusqu'à Paris pour transférer par la suite avec un vol d'Air France vers Copenhague. On économise plus de 900 $ par billet d'avion par rapport à un vol direct avec KLM jusqu'à Copenhague. J'ai pu passer mes points Air miles avec l'agence Club Voyages Tourbec qui vend Transat (800 points = 100 $ de rabais applicable sur un vol d'Air Transat).

Il pleut à Copenhague. Dommage, car la route est belle à partir de l'aéroport jusqu'au port. Le chauffeur de taxi nous dit qu'ils refont l'autoroute à tous les ans. WOW! Les touristes sont bien servis! On se promène en BMW ultra de luxe.

J'ai quelques heures pour visiter avant l'embarquement mais étant donné cette pluie, je reste plutôt à l'abri. Pour les photos, on repassera, c'est pas bon pour les lentilles, la pluie.


Ça fait 3 fois que mon BON BERGER navigue avec Holland America. Il a un privilège, celui d'être accueilli à bord du bateau dans la salle à manger, dès 11 h 30. On nous sert du champagne. Pour faire à part des autres, moi, je déteste le champagne. Tout de même. Notre repas est délicieux et l'accueil, très chaleureux. Nous sommes pratiquement seuls en salle à manger. Des Phillippins sont aux petits oignons avec nous. J'aime bien me faire gâter. Les serveurs sont très polis, souriants. Ça augure bien pour les 10 jours qu'on passera à bord de l'Eurodam.

L'Eurodam d'Holland America

C'est un bateau récent (4 ans seulement). Mon amoureux nous a réservé un balcon. La chambre y est plus spacieuse que les chambres standard sans fenêtres, comme les enfants avaient réservée. On pourra veiller sur le balcon à quatre, un de ces jours!

Avant le départ, tous les passagers assistent aux consignes de sécurité. On nous place en rang, à babord ou à tribord, selon notre numéro de cabine. Ils appellent tous les passagers, un à un, pour voir s'ils sont présents. Ce qu'il y a de bon avec Holland America, c'est que la sécurité, on ne rit pas avec ça. Ils ont déjà fait descendre des passagers parce qu'ils ne s'étaient pas présentés à la formation obligatoire. On évite ainsi une catastrophe à la Costa Concordia...

Notre bateau part de Copenhague. Ce qu'on voit au loin, ce sont des éoliennes. Il y en a beaucoup au Danemark. Elles ont même été plantées dans l'eau!

Le ciel est gris mais nous on est contents. On se prépare à vivre un magnifique voyage en mer Baltique...

Demain, je fais relâche. On passe une journée en mer, pour nous reposer du décalage horaire ou nous préparer aux futures escales, qui ne seront pas de tout repos.