jeudi 27 décembre 2012

Le début du monde

La fin du monde que plusieurs croyaient arrivée est derrière nous. Le 21 décembre 2012 était finalement une journée comme les autres pour la plupart d'entre nous, bien qu'un Québécois sur dix croyait son heure venue. Les Chinois le croyaient dans une proportion de 1:5. Assez c'est assez. Il n'y a pas eu de millions de morts sur la planète, il n'y a pas eu de tsunami nous emportant tous dans le fond des mers.

Le terme "fin du monde" est galvaudé depuis des lustres pour annoncer une catastrophe qui n'arrête jamais d'être reportée. Je me suis interrogée sur les gens qui y croyaient dur comme fer. Que font-ils maintenant? À quoi pensent-ils? Se sentent-ils un peu niais d'avoir cru en une pareille duperie?

La communication positive pour la mobilisation

Le monde est peuplé de gens influençables, mais aussi d'influenceurs. Ces derniers ont certainement à voir avec la crédulité des plus faibles. Tout est une question de confiance. Les leadeurs annoncent des évènements à venir avec tant de conviction que les suiveurs ne peuvent que les croire. C'est le phénomène du pêcheur et du poisson. Pour qu'on appelle un pêcheur pêcheur, il faut un poisson au bout de l'hameçon. Sinon la ligne à pêche est inutile. Similairement, la communication ne passe plus quand personne n'est là pour gober l'information.

Sachant cela, je propose qu'on se questionne sur les vraies valeurs d'un peuple.  Plutôt que de croire en une catastrophe et ainsi créer la peur chez les gens, pourquoi ne transforme-t-on pas cette énergie en énergie positive en générant l'espoir d'un monde meilleur? L'espoir n'est pas suffisant. Posons des actions concrètes. Des initiatives environnementales pour protéger la planète (diminution des polluants), l'abolition des armes, le retrait des matières néfastes pour la santé (gaz à effet de serre, cigarette, drogue, etc.), n'en sont que quelques exemples. Plus que jamais, l'entraide doit faire partie intégrante de nos vies.

Ce pourrait être le début d'un monde. Les gens seraient remplis d'espoir, se sentiraient valorisés - même les plus faibles! - puisqu'ils contribueraient à faire des heureux autour d'eux. Les leadeurs utiliseraient leur savoir-faire pour propager des nouvelles encourageantes et pour mobiliser les troupes à l'action. Bouger est bon pour la santé. Alors, bougeons pour la cause : le début du monde!

Je suis rêveuse, certes, mais je crois en des valeurs justes. Le négatif devrait être aboli. Ne gardons que le bon dans nos vies. Le monde n'en deviendra que meilleur. En cette fin d'année 2012, remontons-nous les manches et travaillons à un "début du monde". Comme si la fin du monde arrivait demain.

lundi 24 décembre 2012

Mes souhaits solennels en ce Noël

À tous ceux et celles qui me sont chers - parents, amis, clients -, je vous offre ce cadeau. Vous êtes mon inspiration.

Pour Noël,
Je vous souhaite des ailes, pour voler vers l’arc-en-ciel,
une santé sensationnelle, pour répondre à l’essentiel,

une étincelle, pour faire briller vos prunelles,

une nacelle, pour fuir le monde cruel,
une pelle, pour jeter ce dont vous n’êtes pas fier à la poubelle,

du miel, pour adoucir votre ciel devenu rationnel,
de la cannelle, pour épicer vos plaisirs charnels,

des bébelles, pour divertir votre cervelle,
un colonel, pour conquérir votre clientèle,

et des courriels, pour valider vos amitiés inconditionnelles.
Aussi, je vous souhaite une famille exceptionnelle, autour d’un bon souper aux chandelles, pour accueillir l’année nouvelle!

Joyeux Noël!

mardi 18 décembre 2012

Mes souhaits pour BonGo Créations en 2013

Ayant une créativité débordante, j'ai toujours aimé inventer et raconter des histoires, d'aussi loin que je me souvienne. Lorsque mes enfants étaient petits, bien que je leur faisais la lecture de livres jeunesse, je leur racontais aussi des histoires de mon cru, souvent loufoques, qui partaient d'un mot, d'un personnage, d'un évènement banal. Elles finissaient toujours en "monstrueuses aventures rocambolesques". Mes enfants ayant grandi, je réserve maintenant cette créativité mise en veilleuse pour mes clients - ou ceux en devenir.

Vous le savez, je viens de créer mon entreprise : BonGo Créations. Son slogan : Du contenu au coeur de vos actions.  BonGo Créations offre aux PME des services de rédaction personnalisée pour répondre à leurs initiatives de communication (site web, intranet, journal d'entreprise, médias sociaux, relations publiques, documents corporatifs ou administratifs, publicité, etc.). Des services-conseils en communication, en révision de textes et en traduction sont aussi offerts, avec l'aide de collaborateurs.

Un nom d'entreprise à mon image

Pourquoi "Créations"? Demandez à mon conjoint, c'est lui qui me l'a proposé! Il me connait un peu... je ne peux rien lui cacher.

"BonGo" alors? C'est le nom de mon perroquet gris d'Afrique. Aucun rapport avec des services de rédaction...  ou plutôt si! Hasard? Décortiquez le mot, ça vous en fait deux : "Bon" et "Go". Comme dans l'exemple : "Je n'attends qu'un bon Go de votre part et ainsi commence la belle aventure de notre collaboration!" (Hum!... Subliminal...)

Le mot "Go" pour moi est générateur d'actions, comme dans "Passez GO et récoltez 200 $". Cette action génère des dollars, et "la madame" est heureuse. En même temps, poser une "bonne" action est très valorisant. Cela nous ramène à la période des fêtes, qui sollicite notre générosité à poser de bonnes actions. 

En 2013

En tant que nouvelle entrepreneure, je me suis demandé ce que je pourrais me souhaiter pour l'année 2013. La liste pourrait être longue, autant la raccourcir à sa plus courte expression :
  • Créer un bon plan d'affaires
  • Créer une image de marque à mon image
  • Créer une campagne promotionnelle pour faire connaitre BonGo Créations
  • Créer du contenu percutant pour mes clients actuels
  • Créer un réseau de bons collaborateurs
  • Créer une liste de clients potentiels
  • Créer un site web
  • Créer un système comptable simple et efficace
Ai-je besoin de vous convaincre encore que "créer" fait toujours partie de ma vie?

En 2013, je me souhaite de belles histoires à partager avec vous...

dimanche 18 novembre 2012

BRAVO au système de santé!


J'ai décidé, comme à chaque année, de prendre la grippe en grippe. Je me suis fait vacciner vendredi dernier pour la grippe saisonnière. Rien de plus banal.

Là où c'est un exploit, c'est que, pour une fois, le système de santé a réussi à me charmer. Comment?
  1. Le site web www.monvaccin.ca est super bien fait, on peut obtenir un rendez-vous le même jour, s'il y a de la disponibilité. Dans mon cas, il y en avait. Donc, vers 10 h, je me suis inscrite en ligne pour un rendez-vous à 17 h 30. Ça n'a pris que 5 minutes. Perte de temps : nulle.
  2. Arrivée à 17 h 15 au CSSS de mon quartier, parmi une foule assise qui attendait, je me suis dit : "Bon, c'est normal d'attendre. On est dans un système de santé québécois..." Eh bien non, je me suis diablement trompée. Une préposée s'est immédiatement présentée à moi, me demandant si je venais pour le vaccin de la grippe, et m'a demandé gentiment de remplir un formulaire d'accueil. Wow! Aucune attente.
  3. Le formulaire dument rempli, je suis retournée voir la préposée. Elle a vérifié mes données sur le formulaire, a estampillé ma carte d'assurance-maladie et m'a invitée à aller directement dans la salle de vaccination. Quelle efficacité! Temps écoulé : 3 minutes depuis mon arrivée.
  4. À la table d'évaluation, on m'a demandé pourquoi je désirais le vaccin. Dans mon cas, après avoir répondu que j'avais près de moi une personne qui ne devait en aucun temps contracter la grippe à cause de sa santé précaire, ils ne m'ont plus posé aucune autre question. Je suis passée à la table d'évaluation. Gratos! Temps écoulé : 1 minute.
  5. Je me suis assise à la chaise de torture et hop! dans le temps de le dire, l'infirmière était passée à l'acte. Temps écoulé : 2 minutes. Même pas le temps de parler de la noirceur dehors.
  6. On m'a invitée à aller attendre dans la salle durant 15 minutes. Là, j'ai pu relaxer en regardant les jeunes enfants courir ici et là.
Alors me voici aujourd'hui qui félicite tous les intervenants du domaine de la santé. Ceux qu'on ne voit pas et qui travaillent dans l'ombre : les gestionnaires du programme de vaccination, les employés en soutien administratif qui ont vu au bon déroulement de cette clinique, ceux qui ont fait du site web un site facile et rapide de prise de rendez-vous. Ceux qui nous accueillent gentiment ou qui consolent les enfants venus se faire "piqurer". À tout ce beau monde, je dis MERCI. Vous êtes efficaces, vous connaissez votre travail, vous ne voulez pas perdre votre temps ni nous faire perdre le nôtre. En prévision de l'hiver qui s'annonce, vous êtes proactifs dans vos actions. Votre apport est primordial à un système de santé qui, selon ce qu'on entend toujours, bat de l'aile.

Combien de personnes n'auront pas la grippe cette année et seront sauvées grâce à VOUS? On ne le saura pas exactement. Une chose dont je suis sure. Je ne verrai plus jamais votre soutien comme un service acquis. Vous méritez qu'on vous le dise. BRAVO ET CONTINUEZ VOTRE EXCELLENT TRAVAIL!

PS: Passez ce message à un intervenant du domaine de la santé que vous connaissez. Il ou elle a besoin d'encouragement par les temps qui courent.

dimanche 11 novembre 2012

NON à "Bongo Communication"

Ça y est, après quelques semaines de réflexion, je me suis lancée! Mon entreprise est maintenant enregistrée. Non sans difficulté. Le nom que je voulais créer au départ m'a été refusé par le Registraire des entreprises au Québec. Voici la courte histoire d'une marque de commerce tuée dans l'oeuf.

"Bongo Communication" n'a pu voir le jour, pour la simple et bonne raison que le nom générique "Communication" est un mot qui existe aussi en anglais. Dans ce cas, le nom générique d'une entreprise ne doit jamais se trouver après le nom spécifique, celui qui distingue l'entreprise. Bongo est le nom spécifique. Dans mon cas, il aurait fallu dire "Communication Bongo". D'un point de vue marketing, je ne trouvais pas ça très pertinent : combien d'entreprises au Québec commencent par le mot "Communication"? Pour se démarquer, on repassera! À mon avis, le terme distinctif est beaucoup plus important que le générique.

L'Office québécois de la langue française est là pour protéger notre langue des envahisseurs étrangers. Je suis d'accord avec le principe. Le rôle de l'Office est de faire appliquer les politiques d'affichage d'un nom d'entreprise de la Charte de la langue française. Le français d'abord.

Par exemple, lorsqu'une entreprise de langue anglaise veut s'établir au Québec, certaines règles de nomenclature doivent s'appliquer. Les marques de commerce doivent être en français, ou du moins contenir un terme générique qui décrit ses activités, ou du moins en partie, si le distinctif reste en langue étrangère. Autre choix : le nom de l'entreprise peut contenir le générique mais être employé dans une expression (ex.: slogan), i.e. "Bongo, pour une communication efficace". Cette façon aurait été acceptée.

Je trouve déplorable que le générique existant dans une autre langue lui ôte alors tous ses droits. Soyons fiers de nos mots français! Ce n'est pas parce que tu t'appelles M-i-c-h-a-ë-l que tu es dénaturé par rapport à un "Michael" prononcé en anglais! Pourquoi le mot "communication" doit-il se sentir menacé face à son pendant anglais?

J'aurais pu mettre un "s" à "communication", pour contourner cette règle, mais "Bongo Communications" existait déjà. J'ai donc dû revoir le nom. "Bongo Créations" est maintenant officiellement accepté de la part du Registre des entreprises. "Rédac'Action" aussi, je pourrai donc exister sous ces deux noms au Québec.

Je vous pose la question : Si un mot français existe aussi en anglais, pourquoi faudrait-il céder la place et prendre pour acquis que l'anglais prédomine? La langue française ne mérite-t-elle pas le respect, surtout au Québec?

mercredi 31 octobre 2012

Un plan numérique : un rêve réalisable pour le Québec?

Qui n'a pas rêvé de faire son rapport d'impôt en quelques minutes? De voter à partir de son lap top?

Je suis certaine qu'un jour on aura un ministre du numérique au Québec. Parce que la tendance est là, à l'international. J'ose espérer que le Québec ne veut pas être celui qui traîne de la patte, qui ne veut pas passer pour un peuple de "suiveux".  Le besoin y est aussi. Je parle ici d'un projet rassembleur qui toucherait toutes les sphères d'un gouvernement : l'éducation, l'économie, la santé, le transport et j'en passe...

Peu de pays jusqu'à maintenant ont adopté le numérique comme mode de vie. L'Australie, l'Estonie et la Malaisie sont quelques-uns qui l'ont fait. J'aime bien la citation de Claude Malaison, dans son dernier billet : "Le gouvernement doit mettre en place les conditions gagnantes mais c’est aux entreprises de créer la richesse numérique reliée aux données et au savoir mais pour cela, il faut travailler ensemble."

Vous me direz : le numérique est déjà présent. Pourquoi en vouloir davantage? Doit-on le rendre omniprésent? Je comprends, je suis la première à dire que partout, on nous bombarde de données numériques : téléphones intelligents, télé numérique, tablettes numériques, appareils photos numériques, divertissement numérique, logiciels ultraperformants qui pensent à notre place... Y a-t-il place aussi à l'intelligence humaine, où hommes et femmes se concerteraient sur la question du "savoir numérique", pour le bénéfice de toute notre société?

Je ne suis pas au courant de tout ce qui se trame autour d'une future proposition d'un plan numérique pour le Québec, formé par un comité d'acteurs bénévoles du numérique québécois. Font partie de ce comité : je cite Michelle Blanc (voir sa bio), et Claude Malaison, fondateur du Webcom-Montréal, blogueur et propriétaire d'Émergence Web, et en l'occurrence, mon ex-professeur sur les médias sociaux à l'UdM (C'est même son anniversaire aujourd'hui, jour de l'halloween!). C'est grâce à lui si je m'intéresse au web 2.0. Il a su partager sa passion avec ses étudiants et les intéresser en leur faisant connaître des intervenants du milieu (dont Michelle). D'autre membres du comité sont :  Cyrille Béraud,. Michel Chioini, Mario Asselin, Sylvain Carle, René Barsalo, Michel Cartier et Hervé Fischer.

J'ai très hâte de voir leurs recommandations pour le Québec. Je terminerais en vous présentant ces trois entrevues qui ont été dirigées par Michelle Blanc durant les dernières élections, où elle avait interviewé tous les candidats des différents partis politiques, sur leur vision du numérique au sein du gouvernement. Voyons ce qu'ils avaient à dire à ce sujet...
 



Entrevue avec François Legault
 
Et vous... Souhaitez-vous un ministre du numérique au Québec? Si oui ou non, pourquoi?



vendredi 12 octobre 2012

Entrepreneure... MOI?


Pourquoi me partirais-je en affaires? J'y réfléchis depuis quelques semaines. En fait depuis que j'ai perdu mon emploi et commencé à suivre des ateliers chez André Filion et Associés. Je devais faire un test en ligne sur mon bilan professionnel. Par hasard, je suis tombée sur un test "Seriez-vous un bon entrepreneur?" MOI?

Les résultats du test m'ont surpris. Je "score" dans presque toutes les catégories comme ayant un maximum de caractéristiques de la parfaite entrepreneure. J'ai toujours pensé qu'avoir la fibre entrepreneuriale, c'était inné. Faut croire que non, ou bien je me suis bien caché de le montrer.

Même s'il est vrai que j'ai participé fortement à la mise sur pied de trois entreprises du temps où j'étais mariée à un entrepreneur né, de surcroît bachelier en marketing, je ne me voyais pas du tout comme une fonceuse voulant vendre ses services. Je me tenais plutôt dans l'ombre.

Qu'est-ce qui a changé chez moi? Le fait d'avoir acquis de la maturité, de la confiance en moi? De fréquenter des entrepreneurs? De côtoyer des universitaires étudiant en gestion? Quoi qu'il en soit, je dois faire cette série d'exercices.
  1. Assister à une rencontre d'information donnée par la SODET de ma région.
  2. Rencontrer un conseiller en entrepreneuriat d'Emploi-Québec.
  3. Lire ce blogue: Dans la tête d'une entrepreneure...  J'aime bien son auteure, Kim Auclair, que j'ai connue en twittant. Blogueuse, présidente et animatrice de communauté web chez niviti, en plus d'être fondatrice de MacQuébec, elle a certainement beaucoup de choses à m'apprendre en la matière.
  4. Parler à d'autres travailleurs autonomes de leur expérience. À cet effet, j'ai déjà commencé en me joignant aux groupes linkedin  "Entrepreneuriat et développement d'entreprise", "Pigistes.ca" et "Travailleurs autonomes - Trucs & astuces". J'ai aussi une liste de personnes que je connais personnellement qui se sont lancés en affaires. Écouter leur expérience sera bénéfique pour prendre ma décision.
Par la suite, je me lance ou pas. Si la réponse est OUI, alors je travaillerai à établir mon plan d'affaires, solliciter des clients potentiels et participer à des 5@7 de réseautage.

Je cherche déjà un slogan pour Rédac'Action, qui offrirait des services de rédaction sur mesure, en tenant compte que :
Rédiger est ma force.
Créer est ma passion.

Que pensez-vous de : "Rédac'Action, créateur de contenu à la mesure de vos ambitions"?

mercredi 3 octobre 2012

10 raisons inédites de bloguer

Vous savez peut-être que mon poste de travail en communication a été aboli dernièrement. Je me retrouve donc sans emploi, pour la première fois de ma vie, à errer ici et là à la recherche d'un employeur potentiel. Bien sûr, je veux montrer ce dont je suis capable à une future entreprise qui voudra bien de mes services. Le web regorge de sites populaires de recherche d'emploi : isarta, Le Grenier aux nouvelles, espresso-jobs, Infopresse, lentremetteuse, jobboom et Workopolis. À bien y réfléchir, après avoir fait mon bilan professionnel, j'en viens à ce constat : comment me démarquer face à la concurrence dans le monde de la rédaction? Réponse : PAR MON BLOGUE!

Rédac'Action, c'est mon espace personnel, une façon que peuvent avoir tous mes lecteurs pour mieux me connaître. Pourquoi ne pas l'utiliser au maximum? Le livre m'ayant inspiré ce billet, a été écrit sous la direction de Claude Malaison, président d'ÉmergenceWeb : "Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires?" On y cite les 10 raisons pour lesquelles on blogue en affaires : pour influencer, vendre, informer, apprendre, se définir, réseauter, être vu, communiquer, provoquer et se souvenir.

Voici donc MES 10 raisons pour lesquelles je blogue, dans un contexte d'arrêt de travail.

Raison # 1 :
Pour passer le temps. Me retrouver sans rien faire, après tant d'années consécutives sur le marché du travail, ça peut chambouler un quotidien. Bloguer peut combler ce vide.

Raison # 2 :
Écrire me manque. Mon travail consistait à écrire une bonne partie de la journée : des nouvelles, des avis, des courriels, etc. Bloguer me permet de faire ce que je sais faire de mieux : rédiger.

Raison # 3 :
Pour apprendre. Voilà une des raisons que j'ai volée au livre, dans la section décrite par Mario Asselin. Sans s'en rendre compte, sur le marché du travail, on assimile toutes sortes de notions. On les retransmet autrement, soit dans une conversation orale, soit par le biais de nos écrits. Nos apprentissages tiennent notre cerveau en éveil. Seule à la maison, bloguer m'oblige à chercher les meilleures sources d'apprentissage.

Raison # 4 :
Pour communiquer (Que Marc Snyder me pardonne!). Au travail, on n'arrête pas de communiquer. Avec nos collègues, patrons, fournisseurs, clients. L'interaction y est omniprésente, du moins dans mon cas elle y était. Je ne veux pas ressentir l'isolement, donc bloguer me fait interagir avec des pairs (autres blogueurs).

Raison # 5 :
Pour me faire plaisir. En effet, le mot "plaisir" pris dans le sens de "passion pour l'écriture". S'aimer est si important, il faut prendre le temps de s'octroyer ces petits moments en faisant ce que l'on aime le plus. Bloguer m'amuse parce que je peux jouer avec les mots.

Raison # 6 :
Pour démontrer mon savoir-faire. Quelle entreprise voudrait d'une personne qui n'a aucune compétence? Mon savoir-faire à moi, c'est de bien communiquer mes idées (parfois celle des autres, dans un contexte d'affaires!), et d'accueillir avec plaisir les idées des autres, dans le but d'arriver à un résultat commun. Mon leadership et mon esprit d'équipe me permettent d'y arriver à tout coup! Bloguer permet de vendre mes compétences.

Raison # 7 :
Pour démontrer mon savoir-être. Sans vouloir me jeter des fleurs sur le web (je suis modeste!), on m'apprécie pour mon écoute active, ma bonne humeur, ma minutie et ma discrétion. Bloguer me permet de vous présenter l'authenticité de ma personnalité.

Raison # 8 :
Pour démontrer mon savoir. Je suis une rédactrice-créatrice-auteure-réviseure-communicatrice professionnelle. J'ai plusieurs années d'expérience à mon actif. Je peux tant travailler en communication interne (intranet, journal d'entreprise) ou externe (site web, infolettre et médias sociaux). Rédiger des documents tant pour les relations publiques que pour des besoins promotionnels. Avec 2 certificats en poche acquis à l'Université de Montréal, un en rédaction et l'autre en communication appliquée, je poursuis mes études aux H.É.C. en gestion des ressources humaines. Je désire terminer un B.A.C. par cumul de certificats. J'excelle dans les relations interpersonnelles, d'où mon intérêt pour les RH et la gestion de personnel. J'ai aussi un intérêt marqué pour les voyages - comme vous l'aurez constaté à la lecture de mes billets précédents. Bloguer permet de vous informer sur mes expériences passées.

Raison # 9 :
Pour laisser mon empreinte littéraire. Un autre de mes rêves, hormis finir mon B.A.C., est de publier un roman un jour. Mon esprit de création est en constante ébullition. Qui a dit que la publication n'existait que sur papier? Avec le web, il est maintenant possible de lire en ligne des romans. Sait-on jamais... Bloguer laisse toujours des traces.

Raison # 10 :
Pour croire en un avenir meilleur. S'inventer un futur qui commence par : "Il était une fois, un blogue..." et qui finit par : ... "et elle fut heureuse et eut beaucoup de propositions." Bloguer est un départ pour une destination inconnue qui mérite d'être visitée.

Maintenant que je vous ai exposé pourquoi je blogue, à vous la parole. Dites-moi vos raisons, faites-moi connaître votre blogue et vos motivations à bloguer. Je vous promets une référence gratuite dans un prochain billet... (Marketing 2.0) ;)

samedi 15 septembre 2012

Mon Top 25 de la mer baltique

Avant de me remettre à l'actualité dans les médias sociaux, j'aimerais faire le pont et finaliser mon  voyage en mer baltique en vous présentant mon palmarès des meilleures et des pires caractéristiques des pays que j'ai visités.

Mon "Top 25"
  1. Le papier de toilette le plus doux dans les toilettes publiques : Resto Marti à Lübeck (Allemagne)
  2. Le papier de toilette le plus cher dans les toilettes publiques : À la gare de Lübeck
  3. La toilette la plus petite et la plus ancienne qu'il m'ait été permis de visiter : Dans le caveau d'un resto à Stockholm (Suède)
  4. Le mot le plus facile à retenir dans une autre langue : "Kacca", en russe. Bon, passons à des sujets plus... propres!
  5. Les pistes cyclables les plus invitantes : Helsinki (Finlande)
  6. Le meilleur goût de café : Paris (France)
  7. Le pire goût de café : Sur notre bateau, l'Eurodam (Holland America)
  8. Le plus beau couché de soleil : Warnemünde, à 23 h 30 le soir
  9. Les plus beaux chiens : Tallin (Estonie)
  10. Les plus beaux bateaux : Stockholm (Suède)
  11. La plus belle vue en haut d'une tour : Tallin
  12. Le pire trafic automobile : Paris
  13. Le chauffeur de taxi le plus "cool" : Paris
  14. Le chauffeur de taxi le plus ennuyant : Paris
  15. Les plus belles routes : Copenhague (Danemark)
  16. Les foules les plus imposantes : St-Petersbourgh (Russie), au musée de l'Hermitage
  17. Les plus beaux jardins et fontaines : Peterhof (Russie), au palais d'été de Peter The Great
  18. Les plus belles fleurs : Kiel (Allemagne), pour ses rosiers
  19. Le meilleur système gouvernemental de santé : St-Petersbourg
  20. Le meilleur système de transport (autobus, trains, tramway) : Helsinki
  21. La ville la plus écologique : Copenhague
  22. La pire atrocité rencontrée : Paris, un magasin d'extermination où on exposait en vitrine des animaux empaillés, morts en souffrant
  23. Les plus belles autos sur les routes : Kiel
  24. Les plus laides autos sur les routes : St-Petersbourgh, avec des Lada des années '70
  25. Le plus vieux train qui roule encore : St-Petersbourgh
Pour terminer, je dirais que les gens les plus sympathiques rencontrés sur notre route sont les Allemands. Curieux, l'Allemagne est le pays où la population a lu le plus de pages sur mon blogue, après le Canada, les États-Unis... et la Russie. La France arrive derrière, en 6e place. Pourtant, les barrières de la langue sont inexistantes. Que faut-il en déduire, selon vous?


mardi 3 juillet 2012

Roses et sexe à Kiel

J'ai piqué votre curiosité par mon titre "allumeur" ? Sans plus attendre, je commencerai donc par vous parler de sexe, puisque c'est le sujet qui a été mis sur le tapis dès notre arrivée à Kiel,en Allemagne, à 8 h 30 le matin.

Kiel pour le sexe
 
Notre guide allemande, Sabine, nous fait passer à travers la ville portuaire. Tout bon port qui se respecte doit accueillir les gens de la mer: matelots et navigateurs désirant se payer quelque plaisir charnel. C'est pourquoi les rues près du port sont peuplées de sexe shop, de bars de danseuses, de coins miteux. L'industrie du sexe fait partie du paysage et enlève un peu le goût aux touristes comme je suis d'aller y déposer mon 2e pied.

Kiel pour tout le reste

C'est en sortant de Kiel que je peux mieux apprécier l'Allemagne nordique. Je m'attendais à voir de rutilantes voitures rouler à 200 km/h. Ce n'est pas le cas. Les Allemands sont plus raisonnables que je ne le croyais sur la vitesse. Ils conduisent sécuritairement. On passe à-travers la campagne allemande, qui n'est pas très différente de la campagne québécoise, avec des champs, des pâturages, des animaux de la ferme. L'exploitation du bétail y est quasi inexistante, sauf pour les vaches laitières, car c'est la production qui coûte le plus cher dans cette région d'Holstein.

Le Château d'Eutin, à Eutin
On passe à pied devant le Château de Plön, situé sur le bord d'un lac, où les limettiers s'étalent de chaque côté de ses chemins privés.

Partout, les roses embaument. Le gouvernement encourage la population à planter des rosiers. Dans les rues, on ne voit que ça. Entre les maisons coquettes.À Plön et à Eutin. Cette visite est calmante et enivrante, comme le parfum des roses.

Après le lunch, on embarque sur un bateau mouche. Ce tour nous amène sur 4 lacs communiquants. Assez endormant comme promenade. À la sortie du bateau, l'autobus nous attend pour aller visiter une usine de soufflage du verre. Je découvre comment les artisans, armés de leurs outils brûlants, peuvent affronter la chaleur torride des fours en été. J'aurais aimé acheter plusieurs articles en verre soufflé à la boutique, mais ma logique me disait qu'ils se casseraient à coup sûr dans mes valises.

De retour sur l'Eurodam, j'observe les goélands sur le pont. Je vous laisse sur cette image, captée au vol avec mon appareil photo.


lundi 2 juillet 2012

Warnemünde : premier pied en Allemagne

Adolf aurait apprécié. Nous voir débarquer du bateau, seuls et perdus au milieu de juifs partant pour leur destination mortuaire. Faut dire que j'en mets un peu. Nous ne sommes plus dans les années 40. N'empêche, la guerre à laissé son empreinte en Allemagne du Nord.

Warnemünde est un port de mer qui autrefois transportait armées, vivres et militaires vers des destinations alliées. Depuis, nombre de bateaux sont passés par ici. Mais aussi beaucoup de passagers voulant visiter les camps de concentration. En une journée pour nous, on n'a pas le temps. On reviendra pour ça.

L'Allemagne a toujours été le rêve de mon fils Bobby. Depuis longtemps il a une fascination pour ce pays. Il a même étudié l'allemand à l'école pour mieux s'en imprégner. Maintenant qu'on y est, autant en profiter pour pratiquer cette langue. Ich liebe Deutschland.


Lübeck et sa cité médiévale

On a décidé de visiter par nous-même en train. La ville de Lübeck est notre destination pour la journée. Il fait beau. Lübeck est à environ 2 h 30 de train de Warnemünde et on doit faire 2 arrêts, l'un à Rostock et l'autre à Kleinnen. Pour un aller-retour pour 4 personnes, on paye 38 euros. Une aubaine.

On part tôt pour avoir le temps de tout voir. Le trajet est confortable, c'est plutôt facile de s'orienter. Rien à voir avec Saint-Pétersbourgh.

Sitôt débarqués du train, on visite la cité médiévale de Lübeck, qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987. Grandement amochée durant la guerre de 39-45, elle a été reconstruite au fil des ans. La porte fortifiée du nom de Holstentor, construite entre 1469 et 1478, nous fait entrer sur une île entourée des canaux de la Trave. À l'intérieur, un musée sur l'histoire locale. Ici débute alors notre exploration à pied de la cité.

On y visite l'église Ste-Marie (Marienkirche), tout en brique et de style gothique. Elle fut la première église du temps (1250) et demeure aujourd'hui l'une des trois plus grandes églises d'Allemagne. Elle fait 38 mètres de hauteur et ses pics font jusqu'à 135 mètres. On fait un arrêt à la maison de Willy Brandt. Cet homme politique de beaucoup de courage et d'audace s'était opposé à Hitler et à son régime nazi. La visite de sa maison est gratuite et intéractive. Nous avons été accueillie chaleureusement par de charmantes dames qui étaient enchantées de rencontrer des Québécois! La vie de Willy Brandt est passionnante. Des extraits de sa vie sont là, intactes, et prêtes à être découverts. La visite aurait pu s'échelonner sur plusieurs heures, malheureusement, on doit écourter. Avant de partir, on touche à une partie du mur de Berlin, exposée dans la cour interne de la maison devenue musée. Je suis contente d'apprendre que Brandt a reçu le prix nobel de la paix en 1971. Chez lui, ça sent la paix.
On poursuit notre parcours. On fait un arrêt devant une synagogue. En temps de guerre, elle avait été envahie par les nazis venus prendre les juifs de force pour les exécuter. Ici, un silence de mort nous prend. On commence à avoir faim. Contrairement à notre lunch coûteux consommé à Stockholm, manger ici ne coûte rien. 30 euros pour 4 personnes. La nourriture est exquise, l'endroit d'un calme déconcertant. La terrasse du resto de chez Marli Café est de l'autre côté de la rue, au pied d'un édification ancestrale. On apprend que les proprios encouragent les personnes handicapées mentalement à y travailler. Chapeau!

Les rues sont charmantes, à Lübeck. Les gens aussi. Aucun signe de méchanceté sur notre passage. Je m'y sens en confiance. Je consomme un Yotte-a-lot-a-lot (voir mon billet sur Helsinki) près des boutiques de souvenirs. Pour magasiner, c'est l'endroit idéal. Il y a aussi un petit marché extérieur dans l'enceinte d'une église. Cute comme tout! On termine notre parcours des rues de Lübeck. Les maisons, toutes proprettes, sont ornées de roses de toutes teintes.

De retour au port de Warnemünde, en fin d'après-midi. L'endroit n'est plus désertique. Des passagers du bateau s'en donnent à coeur joie devant les kiosques de souvenirs. Les canaux du port sont encombrés de petits bateaux de pêche; l'endroit est magique. Jamais je n'aurais pensé aimer autant l'Allemagne du Nord. Demain, j'y saucerai mon 2e pied. Destination : Kiel.

samedi 30 juin 2012

Stockholm? Avec plaisir!

De l'eau, de l'eau, rien que de l'eau. Stockholm est la capitale de la Suède et son centre-ville est constitué de 14 îles. 57 ponts les relient. Que l'on soit partout, on est sur le bord de l'eau. Le moyen idéal pour s'y promener est, bien sûr, le bateau. On fait le reste à pied.

Je débute ma journée en visitant le Musée Vasa.Un bateau  L'histoire de ce navire, le Vasa, fini de construire en 1628, est plutôt cocasse. Alors que la Suède était maître du savoir faire en navigation, et qu'il gagnait toutes ses batailles navales, ce navire, plus prestigieux et plus riche, coula après avoir parcouru à peine... un kilomètre! Il a passé 333 ans au fond de la mer, tout près du port de Stockolm. L'épave a été renflouée en 1961 et sa restauration a permis d'en faire un musée. Deux heures à l'intérieur, ce n'est pas assez. Une journée serait mieux, tellement c'est intéressant. On y voit des sculptures, des ossements d'équipage, des reconstitutions de visages en cire (c'est comme s'ils étaient vivants), des pièces du navire. On nous explique aussi comment ils ont pu sortir ce navire de l'eau. C'est une visite incontournable.

Palais royal de Stockholm

Le Palais royal (Kungliga Slottet) mérite aussi une longue visite. Le roi Carl XVI Gustaf y habite encore. Plusieurs pièces qu'on peut visiter servent de salles de réunion pour les membres proches de la famille royale. Le palais est immense. La visite comporte plusieurs stations : les appartements royaux, la garde royale, les armureries, la chapelle... et on finit par les trésors royaux. C'est dans cette dernière section que j'ai failli m'évanouir. Sans blague! Les couronnes royales et joyaux de la couronne m'ont fait de l'effet. Pour les voir, on voit descendre dans une grotte où l'air est rare et l'espace restreint. Il y fait très chaud. Je n'ai plus de réserves d'énergie. Je dois m'asseoir à terre, la tête entre les jambes. Mon BON BERGER, SAROU et BOBBY ne savent pas quoi faire. Après avoir repris un peu de couleur, les jambes molles, je monte péniblement les escaliers, à la recherche d'air frais. Dès que j'arrive en haut, je mange une orange. Ouf! Ça va mieux. C'est instantané. C'est fou comme mon système ne tolère pas le manque d'air... et de sucre.
Gamla Stan à Stockholm

Tout près du Palais royal se situe la vieille ville, Gamla Stan. On erre entre ses ruelles et rues pavées. C'est le centre historique médiéval le mieux préservé au monde. On y retrouve le Musée Nobel, des boutiques d'artisanat, des cafés avec terrasses, des galeries d'art, des églises... et un magasin d'articles médiévaux. Inutile de vous dire que BOBBY ne se décidait plus sur le type de souvenir à y acheter. Je suis repartie avec une corne de taureau dans laquelle on se verse à boire.

Se promener à Stockholm coûte cher. Pour un lunch sans fla-fla ni dessert pour 4 personnes, ça nous coûte 152 $. À ce prix, les toilettes dans la cave sont gratuites et ils fournissent les couvertures chaudes sur les terrasses.

Malgré le coût de la vie exhorbitant, Stockholm est magnifique. Pour les amateurs de bateaux, c'est l'endroit rêvé. Pour acheter une île, vous avez le choix car l'archipel en compte 30 000. Beaucoup de Suédois possèdent des chalets d'été à Stockholm, ça leur fait oublier la trépidité de leur magasin IKEA

La journée passe vite. On retourne sur l'Eurodam. Les goélands nous suivent durant les deux heures qui suivent notre sortie de l'archipel de Stockholm. Des navires à la queue-leu-leu. De la bonne bouffe pour eux. Un plaisir pour les passagers.

Retourner à Stockholm? Avec plaisir!

vendredi 29 juin 2012

Comme chez nous à Helsinki

Jäätelötuutti... à prononcer Yotte-a-lot-a-lot. C'est le seul mot finnois que je me rappelle. Cela signifie : cornet de crème glacée. Je ris, car ma fille s'est toujours fait appeler affectueusement par ses frères "Yotte" quand elle était petite... on se rappelle de ce Yotte-a-lot-a-lot.

Helsinki, c'est une escale de fraîcheur. Un peu comme un retour à Montréal. Après le dépaysement total à Saint-Pétersbourg, je me sens comme chez moi. C'est vrai, cette ville est belle. 20 % de la population de la Finlande y vit, si on inclut deux de ses villes limitropes. Les habitants sont gentils, la ville est propre, il y a des parcs partout et les pistes cyclables sont larges et sécuritaires.

Qu'on la visite à pied, à vélo, en tramway ou en autobus, on en retire le plus grand plaisir. La ville compte de nombreux ponts et îles. Près du port, on y retrouve la Place du marché : des marchés d'artisans, qui vendent des exclusivités pas trop chers et faits à la main. Le marché est le paradis des pick-pockets, donc attention! SAROU, ma fille, s'est trouvé une tuque en forme de tête de chien husky pour une bouchée de pain, et elle la porte fièrement. On est l'été, SAROU... you hou!

Tout à côté, sur la Place de l'Esplanade, il se donne un concert de l'orchestre symphonique de l'armée finlandaise. D'autres spectacles sont toujours à l'affiche durant l'été, pour divertir les vacanciers.

Pour les Finlandais, le coût de la vie y est assez élevé. Plusieurs personnes font leurs emplettes à Tallin en prenant le ferry-boat, ce qui leur coûte moins cher.

On fait un petit tour en autobus Hop On Hop Off pour traverser la ville. On arrête dans un parc devant le monument érigé en l'honneur de Jean Sibellius, compositeur finlandais. De là, on marche jusqu'au stade olympique d'Helsinki, où les championnats d'Europe d'athlétisme ont lieu présentement. Comble de malchance, on a perdu 30 minutes à attendre l'autobus à l'arrêt, mais à cause des compétitions, le bus n'est jamais passé. Donc au diable la visite en autobus, on marche jusqu'à la Cathédrale de Helsinki. Une belle randonnée d'environ 30 minutes, le trottoir est large, il fait beau, pas trop chaud.

Cette Cathédrale est majestueuse, elle ressort, tout en blanc, sur le ciel bleu. Cette église fut construire de 1830 à 1852. Devant, une immense place où plusieurs aiment se prélasser. Quelques-unes pratiquent une chorégraphie de danse hip-hop, et un chanteur d'opéra itinérant ressemblant étrangement à Luciano Pavarotti se donne en spectacle a capella et récolte les recettes des rares adeptes

Une autre église, la Rock Church, construite entièrement dans le roc, vaut le détour. Il y fait frais et plusieurs concerts y sont donnés, car l'acoustique y est quasi parfaite.

Les Finlandais sont forts dans l'industrie navale. Ils ont construits le plus gros paquebot au monde pour la compagnie Royal Caribbean, le Oasis of the Seas. À Helsinki même, près du port où est accosté notre navire.

Quand on visite Helsinki, on s'y sent en sécurité, en paix, en vacances. Helsinki est la 6e ville du monde où il fait bon vivre. Une journée passée là, et on a le goût d'y vivre. Vous ai-je convaincu?





mercredi 27 juin 2012

Mon ami Peter de Saint-Pétersbourg

Vous connaissez mon ami Peter? Il me suit depuis mon arrivée à Saint-Pétersbourg (ex Léningrad), en Russie. Partout où je vais, il y est. La ville lui appartient. Peter par si, Peter par là. On voit Peter partout. Même que son fantôme y est encore. C'est à se demander comment les Russes font pour vivre sans se préoccuper de Peter. J'y reviendrai.

Mon premier contact avec les Russes : les douaniers, dès ma sortie du bateau. Un sourire de bienvenue ne leur aurait pas fait de tort. Je ne suis pas une espionne. Je suis une touriste qui veux juste passer 2 jours à visiter votre belle ville. "Ne vous inquiétez pas, je repars demain!"

Notre guide Margarhita de l'agence Ulko Tours nous accueille, elle, très chaleureusement à la sortie du poste de douanes. Elle parle très bien l'anglais. On sera seuls, nous quatre, avec elle pendant notre séjour. Surprenant qu'on soit les seuls du bateau à avoir réservé les services de cette agence touristique, surtout que c'est la seule agence russe qui nous donne la possibilité de voyager en Russie sans visa. Et c'est moins cher que de réserver via le bateau.

Tsarskoye Selo, le palais que Peter The Great avait offert en cadeau à son épouse Catherine en 1708
Peter The Great

Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire de Saint-Pétersbourg, les batailles, famines, déluges naturels qui ont décimé la population au cours des siècles. Il y a des sites pour ça. J'aime mieux vous raconter pourquoi Peter The Great est l'ami de tout le monde.

Peter The Great, de son vrai nom Pyotr Alexeyevich Romanov, était le 3e fils du tsar (ou empereur, c'est la même chose!) Alexis 1. Il ne devait théoriquement pas accéder au trône de son père à sa mort, puisque deux demi-frères étaient nés avant lui. Le destin en avait décidé autrement.

Très jeune, il est pris en charge par Sophia, sa demi-soeur du précédent mariage de son père. Sophia n'aime pas Peter. Elle fait tout pour éloigner Peter de l'empire russe de la famille Romanov. Le premier demi-frère de Peter était chétif et de santé fragile. Il décéda à un jeune âge et ne put accéder au trône. Le deuxième descendant Ivan V n'était pas très vaillant. Peter, de son côté, s'amusait à jouer à la guerre, à construire des bateaux et à naviguer sur les flots. Il s'est fait beaucoup d'amis partout en Europe. Il a appris à se débrouiller seul et à parler plusieurs langues. Il s'est fait connaître pour son immense générosité envers ses amis et son charisme.

De retour en Russie, l'armée de jeu de Peter The Grest est déjà en place et prête au combat. Il a alors 23 ans. Il réussit à vaincre ses adversaires à la guerre. À la mort de sa mère, il devient empereur. Sophia se retire.

Peter a été élu "The Great" parce qu'il était géant : il mesurait 6 pi 8 po. Je suspecte qu'il devait être aussi très à craindre par ses ennemis.

Je disais tantôt que Peter était mon ami. Pas par choix. Il n'y aurait pas eu de Saint-Pétersbourg sans lui. Partout où l'on passe, on le voit en statue, une arme à la main, à dos de cheval, représenté en peinture sur les toiles ou tapisseries anciennes des galeries. On ne compte plus les monuments érigés en son nom. Il est The Great. La fierté de toute une dynastie de tsars, et des Russes eux-mêmes.


Cathédrale Peter et Paul
La Cathédrale Peter et Paul

La cathédrale Peter et Paul expose d'ailleurs les tombeaux de toute la lignée d'empereurs de la famille Romanov. J'ai visité cette église. Pas très grande - Peter aurait peut-être préféré un château plus majestueux pour y être enterré -, mais elle fait partie de la forteresse de son empire.

Elle est entretenue par les dons des descendants des Romanov, qui ont réservé leur place pour l'au-delà. Tout se paye, en Russie... C'est là que j'ai appris mon premier mot en langue russe : Kacca, qui signifie qu'il faut payer avant d'entrer. On retrouve même ce mot au kiosque à côté des toilettes : 30 roubles si on a une grosse envie.

Musée de l'Hermitage

Notre guide nous amène visiter le Musée de l'Hermitage, le plus grand musée du monde et le premier palais d'hiver de... mon ami! Attention, car il y a du monde comme j'en n'ai jamais vu! Margarhita connaît bien tous les astuces pour se faufiler parmi la foule. Les Chinois d'ailleurs sont les experts en bousculade parmi la foule, qu'elle nous dit. N'empêche, on passe avant tout le monde. Margarhita a des contacts, on dirait! C'est louche...

Le Musée contient plus de 3 millions d'oeuvres. Ça pourrait prendre facilement plusieurs mois pour tout voir. On est là un seul après-midi. On se contentera de voir quelques toiles d'Henri Matisse, de Claude Monet, de Rembrandt, des pièces riches d'histoire et qui valent une fortune. Des tapisseries aux murs en passant par des fresques au plafond, des urnes en granite, rien n'est laissé à l'indifférence du visiteur. Faut voir la Peacock Clock entièrement recouverte de feuilles d'or. Ou l'authentique Madonne que Léonard De Vinci a peint en 1478.

On court quasiment dans le Musée. On est à court d'yeux pour admirer toutes ces beautés.

Les fontaines des jardins du palais d'été de Peter, à Peterhof
Palais de Peter

La cerise sur le sundae. Le summum de la beauté orifère. On ne peut visiter Saint-Pétersbourg sans se rendre dans la ville de banlieue de Peterhof, pour visiter les jardins du Palais d'été de Peter. Des centaines de fontaines, certaines gigantesques, embellissent le paysage. Peter s'est inspiré des fontaines de Versailles afin de créer ses propres fontaines, de loin beaucoup plus grandioses qu'à Versailles.
Certaines de ces fontaines dénotent l'humour de Peter : elles ne fonctionnent que lorsqu'on s'y en approche. Les jardins de fleurs sont aussi magnifiques. L'endroit préféré où Peter aimait bien se détendre : le palais Monplaisir, dont la vue donne sur la baie de Finlande.

Deux jours à Saint-Pétersbourg, c'est trop peu. Avant d'arriver, je pensais voir une ville grise, comme dans les films. J'y ai vu une ville aux millions de fleurs, des voitures sentant l'opulence (y'a pas juste des Lada en Russie!), des immeubles bien entretenus, des parcs gazonnés, des routes sans nids de poule (eh oui, ça existe!), des bons restaurants, des canaux à la Venise... et des monuments à vous couper le souffle. Vraiment, Saint-Pétersbourg, ça vaut le détour!

Lettre à mon ami

Mon cher Peter,

J'ai bien aimé ma visite chez vous. Vous avez laissé un bel héritage à votre famille. Toute cette richesse, tous ces trésors... Il y a quelque chose qui cloche pourtant. Je ne saurais dire quoi. Est-ce le nom "Peter", qui se retrouve sur toutes les lèvres? Cette omniprésence du mot, ce "trop plein" de narcissisme? Cette petite chose qui me fait réaliser qu'on est bien, chez nous, au Québec. Je l'ai vu dans les yeux et le langage de Margarhita.

Nous n'avons peut-être pas un système de santé comme le vôtre, mon ami, où il suffit d'appeler le médecin pour qu'il se pointe chez vous gratuitement, mais les gens sourient et sont heureux. Ne peut-on appeler cette petite chose... la liberté?

mardi 26 juin 2012

Sauvez la princesse, moi je mange une bonne soupe au sanglier

Tallin, capitale de l'Estonie, est notre premier port d'escale de notre croisière sur l'Eurodam d'Holland America. J'avance l'heure d'une heure par rapport à Paris.  En tant que canadienne, je n'ai pas besoin de visa pour entrer au pays.

Tallin est située en Europe du Nord, dans la partie nord-est de la mer baltique. On y parle l'estonien. Plusieurs habitants se débrouillent aussi en anglais. La ville a acquis son indépendance de la Russie en 1918. Dépaysement garanti!

La ville est jeune, les habitants sont grands, pour la plupart. Très gentils aussi. Ils aiment les touristes, ça se voit... et les chiens aussi! À notre arrivée vers 11 h, il fait assez beau mais peu à peu les nuages couvrent le ciel. On décide quand même de visiter en autobus Hop on Hop off. Écouteurs aux oreilles, on synthonise le poste français et on peut ainsi suivre le tour de ville. Voir les monuments, statues, maisons anciennes. On descend à une station pour y découvrir une ville médiévale et ses forteresses.

Pendant que BOBBY et SAROU montent sauver la princesse au haut de la tour pour 2 euros, moi, tout en bas, je sape de la soupe au sanglier, une spécialité à seulement 1 euro. Si je décide de leur chanter une chanson, alors ils nous donnent une cueillère pour manger - ou boire! - la potion. J'ai décidé de me taire. BON BERGER aussi.

Excellent, par ailleurs, ce bouillon un peu bizarre. Première fois que je goûte à du sanglier. Je me voyais à l'époque des chevaliers, qui se réunissaient autour d'une bonne soupe chaude pour oublier la grisaille du temps qu'il fait. Ils te la servent dans un bol creux qui semble avoir été taillé au couteau à même l'écorce d'un arbre. Les grosses marmites dans lequel ce liquide ambré bout ressemble à la marmite du druide dans laquelle Obélix est tombé quand il était petit.

Tiens, il pleut à gros bouillons, maintenant. Vite, chevaliers, courons nous mettre à l'abri! Quelques minutes passent. Les travailleurs de la restauration à Tallin ne sont pas nerveux. Le toit de toile est en train de nous tomber dessus, tellement l'eau s'y accumule. Pas grave! On s'étire le bras et on fait tomber l'eau à côté. Voilà! Toutes les tables sont trempées, et les attablés aussi. Les gens rient, c'est ça les vacances. On a froid, mais c'est pas grave, on est en vacances!

 J'oubliais de vous dire. En 1997, Tallin a été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ça en fait un des 911 sites au monde reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle. La relation entre culture et nature y est respectée, pour le bien des générations futures. Pas mal, non?

Je visite aussi la cathédrale Alexander Nevski qui lui a été dédiée en 1242. Cette cathédrale est la plus grande et plus riche église orthodoxe de l'empire russe en Estonie. Elle est située au sommet de la colline de Toompea, devant le château. La pratique religieuse en Estonie n'est pas très élevée : seulement 20 % de la population. De ce nombre, 30 % sont luthériens, 28 % orthodoxes et seulement 3 % catholiques.
Mais cette ville n'est pas seulement le Moyen Âge et ses vieilles rues de galet en haute ville. La grande et basse ville est aussi très moderne, avec ses immeubles très hauts. Site intéressant sur Tallin (tout y est en français) : Tourisme à Tallin.

Bon, je retourne au bateau. Voilà que j'ai faim et qu'on a perdu l'arrêt d'autobus! Cette soupe au sanglier est loin derrière... Tant pis, ça se fait à pied. On se retrouve facilement, on n'a qu'à suivre l'air marin. En chemin, on croise des maisons délabrées entre des grands magasins, des petites rues pas très rassurantes et des boulevards.

Le soir venu, le soleil ne finit plus d'ensoleiller. Il est plus de minuit. Ah, c'est ça qu'on appelle les nuits blanches? Pourtant, vu de mon balcon, le ciel est rouge. La potion du druide m'aurait-elle rendue daltonienne?

samedi 23 juin 2012

À bord de l'Eurodam

Après un vol de plus de 2 heures avec Air France, j'arrive à Copenhague, au Danemark. En passant, petit conseil : ça vaut la peine de prendre un vol avec Air Transat jusqu'à Paris pour transférer par la suite avec un vol d'Air France vers Copenhague. On économise plus de 900 $ par billet d'avion par rapport à un vol direct avec KLM jusqu'à Copenhague. J'ai pu passer mes points Air miles avec l'agence Club Voyages Tourbec qui vend Transat (800 points = 100 $ de rabais applicable sur un vol d'Air Transat).

Il pleut à Copenhague. Dommage, car la route est belle à partir de l'aéroport jusqu'au port. Le chauffeur de taxi nous dit qu'ils refont l'autoroute à tous les ans. WOW! Les touristes sont bien servis! On se promène en BMW ultra de luxe.

J'ai quelques heures pour visiter avant l'embarquement mais étant donné cette pluie, je reste plutôt à l'abri. Pour les photos, on repassera, c'est pas bon pour les lentilles, la pluie.


Ça fait 3 fois que mon BON BERGER navigue avec Holland America. Il a un privilège, celui d'être accueilli à bord du bateau dans la salle à manger, dès 11 h 30. On nous sert du champagne. Pour faire à part des autres, moi, je déteste le champagne. Tout de même. Notre repas est délicieux et l'accueil, très chaleureux. Nous sommes pratiquement seuls en salle à manger. Des Phillippins sont aux petits oignons avec nous. J'aime bien me faire gâter. Les serveurs sont très polis, souriants. Ça augure bien pour les 10 jours qu'on passera à bord de l'Eurodam.

L'Eurodam d'Holland America

C'est un bateau récent (4 ans seulement). Mon amoureux nous a réservé un balcon. La chambre y est plus spacieuse que les chambres standard sans fenêtres, comme les enfants avaient réservée. On pourra veiller sur le balcon à quatre, un de ces jours!

Avant le départ, tous les passagers assistent aux consignes de sécurité. On nous place en rang, à babord ou à tribord, selon notre numéro de cabine. Ils appellent tous les passagers, un à un, pour voir s'ils sont présents. Ce qu'il y a de bon avec Holland America, c'est que la sécurité, on ne rit pas avec ça. Ils ont déjà fait descendre des passagers parce qu'ils ne s'étaient pas présentés à la formation obligatoire. On évite ainsi une catastrophe à la Costa Concordia...

Notre bateau part de Copenhague. Ce qu'on voit au loin, ce sont des éoliennes. Il y en a beaucoup au Danemark. Elles ont même été plantées dans l'eau!

Le ciel est gris mais nous on est contents. On se prépare à vivre un magnifique voyage en mer Baltique...

Demain, je fais relâche. On passe une journée en mer, pour nous reposer du décalage horaire ou nous préparer aux futures escales, qui ne seront pas de tout repos.


...Paris toujours

Ma deuxième journée à Paris a bien commencé, même si je n'ai pas très bien dormi. J'avais faim durant la nuit et à la réception de l'hôtel, ils n'ont pu que me donner une orange et une pomme. Je me suis rattrappée au petit-déjeuner, au bistro du coin. J'ai goûté aux fameux croissants français. Que dire du café aussi... exquis! Ce samedi, je suis seule avec ma famille. Le silence à Paris, c'est plutôt rare. Il est vrai que les Parisiens font la grasse matinée la fin de semaine.

Je  prends le train à 7 h 30. Direction : Château de Versailles. La Gare de Saint-Lazare n'est pas loin. Cinq minutes à peine de mon hôtel. Arrivés à la station Versailles Rive-Droite, je débarque. Environ 30 minutes de marche. C'est bien mieux que d'arriver dans un grand autobus avec 50 personnes qui ronflent. Ça réveille, au moins. Et puis, ça me permet d'observer les rues, les passants, les marchés. Tout est calme. Certains piétons promènent leur chien. D'autres installent leur kiosque pour la journée de marché. La vraie vie parisienne, quoi!

Ici, un petit attroupement sur le trottoir, en s'en allant au Château. Une auto se fait remorquer d'une étrange façon. Elle se fait littéralement soulever par le toit par une grue... Quelle façon de débarrasser le chemin!

Château de Versailles

La Château de Versailles a tout d'abord été l'ancien pavillon de chasse de Louis XIII. Son fils, Louis XIV, a agrandi et embelli le château pour en faire ce qu'on connaît aujourd'hui, un palais royal.

Une demi-journée n'est pas suffisant pour bien visiter le Château de Versailles et ses richesses. En cinq heures et demie, on voit le principal, sans s'attarder sur les détails. Des audio-guides sont disponibles à l'entrée, en plusieurs langues, on peut donc facilement apprendre par nous-même, sans guide, et faire de sa visite, un enchantement.

La visite inclut aussi Le Grand Trianon et les jardins avec ses grandes allées et ses fontaines. C'est agréable de s'y promener.

Notre-Dame de Paris

J'avais vraiment hâte de voir la Cathédrale de Notre-Dame de Paris. Faut croire que le dessin animé du bossu de Notre-Dame de Walt Disney et la pièce Notre-Dame de Paris m'ont grandement marquée! Je ne suis pas déçue de ma visite. Elle est impressionnante, la cathédrsle.

On rencontre ensuite un ami de mon garçon, qui s'appelle Simon et qui étudie à Paris. Il nous fait visiter le coin des universités (La Sorbonne, École Normale Supérieure), ainsi que les rues du quartier latin. Il fait bon s'y promener, manger sur une terrasse (pas trop cher et délicieux!). C'est le coin des touristes. Simon est le meilleur guide qui soit : en plus, il comprend notre accent... super!

Paris, c'est une ville à ne pas manquer. Même si je ne la vois pas de soir (on se couche trop tôt), je suis sûre qu'elle mérite bien son titre de ville lumière. Paris, on peut la détester (dans les embouteillages), on la trouve trop bruyante (sur les grands boulevards), mais elle a un charme indéniable. J'ai déjà le goût d'y retourner. Paris un jour, Paris toujours... qui a dit ça déjà?

vendredi 22 juin 2012

Paris, un jour...

 
Paris est un endroit fatigant. Je débarque d'avion après une nuit sans sommeil et un 6 heures de décalage horaire. Une journée dans la grande ville lumière m'attend.

Évidemment, je ne voyage pas seule. Deux de mes enfants m'accompagnent, que j'appellerai SAROU et BOBBY, ainsi que mon conjoint, mon BON BERGER car, tout comme un chien berger, il mène toujours le troupeau à bon port. Jeu de mots ici car on débute notre croisière après-demain...

Paris donc, que je vois pour la toute première fois. J'avais quelques préjugés sur les Parisiens. En réalité, les Parisiens ne sont pas aussi bêtes que je le croyais. Ils savent sourire et on finit par les trouver sympas. Ils nous demandent même d'où on vient, s'il fait froid au Québec. Mais ils ne comprennent pas grand chose à ce qu'on leur dit. On a tôt fait de parler leur langage, sinon... rien. Je comprends maintenant les gens qui passent plusieurs mois en France et qui ont pris l'accent.

La seule personne bête à qui j'ai parlé aujourd'hui, c'est la préposée d'un centre médial (ah oui, on ne dit pas clinique médicale!), que j'ai eue au téléphone en arrivant à l'hôtel. C'était trop compliqué de rencontrer un médecin dans un délai de 2 jours, alors je suis allée à une pharmacie pour acheter des gouttes pour les oreilles à SAROU, qui était devenue sourde depuis l'atterrissage à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Même en vacances, les mères jouent à l'infirmière.

Le temps de laisser nos bagages à l'hôtel Mercure Paris Royal Madeleine, et on part à pied visiter les environs pour toute la journée.

Arc de Triomphe

L'Arc de Triomphe est impressionnant, fini de bâtir en 1835 sous le règne de Napoléon. Mais ce qui me frappe le plus, ce sont les 10 rangées de voitures qui tournoient dans ce carrefour giratoire qui mène à 12 avenues différentes. Habituée au trafic de l'autoroute 15 à Laval, je ne m'imaginais pas qu'on puisse avoir pire. Eh bien oui!

Attention, piétonne aux gougounes roses - alias SAROU -, ne pas traverser entre les voitures mais prendre le chemin piétonnier sous l'Arc pour traverser, c'est plus prudent.

Tour Eiffel

La Tour Eiffel est bien comme je me l'imaginais. Grise. On l'a tellement vue à la télé que l'effet est presque passé inaperçu. Je l'ai photographiée à partir de la Place du Trocadéro.

Avec ses 324 mètres de hauteur, c'est le monument payant le plus visité au monde. Je n'y suis pas montée, par manque de temps. Ça aurait peut-être valu la peine? En redescendant, SAROU aurait peut-être ouï à nouveau?

La Tour Eiffel a son propre site web : http://www.tour-eiffel.fr/. On y voit des photos hallucinantes.

Champs Élysées

Se promener sur les Champs Élysées, c'est renouer avec l'histoire qui côtoie le moderne. Magasins, ponts anciens et pleins de charme, grands espaces, petit lac de détente. Au bout, on aperçoit le Musée du Louvre.

Le nouveau site web des Champs Élysées est vraiment génial! http://www.champselysees-paris.com/ Du coup, vous savez tout! (Tiens, voilà que je prends déjà l'accent français même en écrivant!)

Je me sens suivie, on dirait! Aurais-je fait quelque chose de mal?
Malgré la fatigue, cette première journée en France me satisfait pleinement.